# 1 Se montrer reconnaissant
La reconnaissance demeure centrale pour mobiliser les collaborateurs. Il existe une multitude de moyens de reconnaître les contributions de chacun. De simples « merci » et « bravo » constituent de formidables boosters pour celui qui les reçoit. Pour le « super-manager », il existe différents moyens d’ancrer cette démarche dans ses habitudes quotidiennes.
➔ Remercier régulièrement ses collaborateurs. Tout simplement.
➔ Faire des retours positifs.
➔ Savoir accueillir les feedbacks positifs. Si le feedback est lié à un travail d’équipe, il est important de le partager. De la sorte, le manager valorise son travail et prouve quʼil est conscient des efforts effectués.
# 2 Développer le management agile
L’agilité gagne de plus en plus les organisations mais, en dehors des startups et des entreprises du secteur du Web, on trouve encore peu de managers « agiles » (alors que ces entreprises sont en moyenne 2,7 fois plus performantes que leurs concurrentes). Dans le contexte actuel, les sociétés qui n’appliquent pas ces méthodes risquent d’être vite dépassées. Alors, comment s’y prendre ?
➔ Mobiliser de petites équipes pour résoudre de gros problèmes. Les grandes se retrouvent vite embourbées dans des réunions et des procédures qui n’en finissent pas.
➔ Dire « bye-bye » au micro-management.
➔ Tester et améliorer. Le manager agile préfère essayer d’abord. Les équipes sont encouragées à tester leurs idées avant de travailler sur des projets dont le succès n’est pas garanti.
➔ Écouter, puis décider. Le manager agile permet à chacun de donner son input. Il garde cependant le dernier mot sur qui fait quoi, quand et comment.
➔ Encourager la coopération.
# 3 Booster la performance des équipes
Le bien-être des collaborateurs est crucial, mais une entreprise pérenne est aussi et surtout une entité qui place la performance de ses salariés au cœur de ses priorités. Cette obligation passe par des collaborateurs productifs au niveau individuel. Dès lors comment faire ? À travers des objectifs clairement définis, une montée en compétence régulière et des opportunités fréquentes de développement. La méthode OKR peut être ici la bonne idée pour faire grandir les équipes et aider les salariés à se dépasser. Elle est pragmatique, simple et aide à aller à l’essentiel rapidement. Par ailleurs, elle facilite la collaboration manager-managé, sans tomber dans le micro-management (si elle est pratiquée en responsabilisant le salarié et en utilisant la posture de « manager coach »).
# 4 Mesurer le niveau d’engagement des collaborateurs
Face aux nouveaux enjeux et particulièrement en temps de crise, on comprend à quel point l’écoute est garante d’un management de qualité. Le « super-manager » de 2024 est ainsi capable de mesurer le ressenti de ses équipes, en complément des discussions informelles, via des questions simples et facilement accessibles. En ce sens, une des bonnes pratiques à suivre consiste à créer des sondages à destination des salariés, pour à la fois :
- Anticiper et prévenir les risques de désengagement des collaborateurs,
- Détecter les opportunités d’amélioration grâce à un espace ouvert de dialogue,
- Ajuster l’organisation du travail,
- Soutenir l’engagement collectif.
# 5 Encourager la culture du « feedback »
Si les collaborateurs souhaitent que leur ressenti soit de plus en plus pris en compte, ils ambitionnent également de s’exprimer et de partager davantage leurs idées. Pourtant ils sont nombreux à se plaindre de ne pas bénéficier d’un vrai temps de parole et du manque de feedback de leur manager. En plaçant la conversation au cœur de la stratégie de management, un cercle vertueux se crée dans lequel chacun peut s’exprimer, se sentir écouté et évoluer. Quelques bonnes pratiques à respecter :
➔ Montrer l’exemple ! Les managers jouent un rôle majeur dans l’adoption de nouvelles pratiques.
➔ Faire preuve de pédagogie. Expliquer pour rassurer : quels seront les bénéfices pour les collaborateurs, de quelle manière ces nouvelles pratiques affecteront les équipes, etc…
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