Eres publie les résultats de l’édition 2016 de son étude sur l’actionnariat salarié des entreprises du SBF 120 dont l’objectif est de comparer la situation en France par rapport à l’Europe. Il en ressort, notamment, que l’Hexagone est plutôt bien placé en la matière.
Les salariés ayant souscrit à une opération d’actionnariat salarié réalisée par les entreprises du SBF 120 entre 2006 et 2015 ont été gagnants dans 72 % des cas avec le dividende et la décote, selon une étude réalisée par Eres.
6 000 euros de souscription en moyenne
Le cabinet précise qu’un actionnaire normal aurait été gagnant dans 60 % des cas. Pour 100 euros investis, sur cette même période, en titres de leur entreprise, les salariés du SBF 120 ont réalisé un gain moyen de 78 %.
Le montant moyen par salarié ayant souscrit à une opération d’actionnariat salarié augmente depuis 2013 et dépasse les 6 000 euros en 2015.
Un environnement propice
Cette même année, la France est restée championne d’Europe de l’actionnariat salarié démocratique. 77 % ont des entreprises françaises ont des plans d’actionnariat pour l’ensemble de leurs salariés contre une moyenne européenne de 47 %. 37 % des salariés sont des actionnaires contre 23 % en Europe et les salariés non dirigeants détiennent 3,9 % du capital contre 1,7 % en Europe.