1° Rester scotché à votre écran
Temps passé dans les transports, réunions en présentiel, rendez-vous client… Vous avez tout digitalisé pour rattraper le retard sur vos projets et répondre à vos 352 mails en souffrance ? Oui, mais ces événements en présentiel sont autant d’occasions de BOUGER votre corps qui, jusqu’à preuve du contraire, est toujours votre principal outil de travail.
La sédentarité, c’est le fléau des travailleurs hyperconnectés. Bouger, c’est le seul vaccin, le seul antidote aux tensions musculaires et autres bobos qui ne manqueront pas de vous ralentir lorsqu’ils se déclencheront. Alors, ne soyez pas un sédentaire sportif : il ne suffit pas de faire une séance de sport à haute intensité le week-end pour compenser les heures de travail passées assis pendant la semaine. Bougez pendant votre journée, au minimum toutes les 2 heures, idéalement toutes les 20 minutes : levez-vous, passez votre prochain coup de fil en marchant, votre prochaine réunion debout. Vous manquez d’inspiration pour bouger à votre poste de travail ? Le garde du corps digital yogist est là pour vous sur yogist.io.
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2° Enchaîner les rendez-vous et les réunions sans faire de pause
Votre agenda presque vide du mois de juillet et du mois d’août n’est plus qu’un lointain souvenir ? Pour répondre à toutes les urgences, vous avez rempli votre calendrier avec des rendez-vous de 45 minutes à la queue-leu-leu sans même 5 minutes pour faire tampon ? Sauf si vous êtes un chirurgien qui opère à cœur ouvert et ne peut décemment s’absenter pour faire une pause technique pendant plusieurs heures, vous avez le droit et le devoir d’instaurer 5 minutes de battement incompressibles entre deux meetings. Cela pour récupérer de la mémoire vive, vider votre cache, retrouver des idées claires, oxygéner votre cerveau, bref, vous mettre dans les meilleures dispositions mentales pour la discussion ou la décision qui s’annonce. Idéalement, bougez pendant ces 5 minutes, aérez-vous, faites un exercice de respiration (la respiration carrée est incroyablement efficace pour se reconcentrer). Scroller sur les réseaux sociaux ne compte pas !
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3° Miser sur le café pour vous booster
Les réveils ne sont plus causés par un soleil haut dans le ciel et le bruit des vagues, mais par l’alarme du téléphone et le bruit des voitures ? Vous avez du mal à vous extirper de dessous les draps et le froid qui s’annonce vous déprime ? Le café fait partie de votre routine indispensable ? C’est bien sûr un outil précieux pour bien démarrer votre matinée, vous sentir plus vif et stimuler le cerveau et la bonne humeur. Mais, au cours de la journée, ses effets risquent de s’inverser. La caféine stimule vos glandes surrénales qui fabriquent plus de cortisol, donc de stress. Elle déshydrate, contrairement aux infusions et, accompagné de sucre, créé un pic de glycémie qui vous mènera droit au coup de pompe.
Une routine matinale avec un peu d’exercice physique, quelques mouvements qui réchauffent et qui réveillent une fois arrivé devant votre poste de travail, 2 cafés maximum par jour et pas trop tard dans la journée, du thé vert ou du Matcha à volonté vous seront bien plus profitables.
4° Déjeuner d’un sandwich devant l’ordi
D’abord parce que les miettes et le gras tombés sur votre clavier rendent votre poste de travail bien peu hygiénique et que vous passerez un après midi potentiellement glissant.. Ensuite pour les raisons évoquées dans les erreurs 1 et 2 : déjeuner à votre poste de travail supprime une occasion en or de combattre la sédentarité, de marcher, de bouger, bref de ne pas laisser votre corps au vestiaire toute la journée. La pause déjeuner est, au surplus, sacrée : moment de socialisation par excellence, quand vous êtes au bureau, elle permet à votre cerveau de déconnecter, de recharger ses batteries pour revenir à votre tâche avec les idées plus claires et une énergie renouvelée. Enfin, parce que les sandwichs et plats préparés dégustés devant l’écran sont souvent bien trop gras, sucrés et lourds par rapport au peu de calories dépensées dans votre travail sédentaire. Un mauvais calcul, donc, tant physiologique, que mental et social.
5° Faire du multitasking pour aller plus vite
Suivre une réunion en visio d’une oreille et prendre vaguement des notes, tout en répondant à ses emails en retard mais en gardant un œil sur les SMS en prévision de la sortie de l’école du petit dernier : c’est extrêmement tentant, car on n’a la sensation de ne rien rater, de tout faire dans le même temps – réduit- dont on dispose. STOP ! Toutes les études sur le multitâche le montrent : multitasker nuit à la performance. En faisant plusieurs tâches nécessitant un raisonnement à la fois, vous ne faites en réalité qu’alterner d’une tâche à l’autre. Vous multipliez les risques d’erreur, vous êtes en réalité plus lent et votre cerveau se fatigue beaucoup plus vite. Résultat : du travail vite fait, mal fait, des réunions qui s’éternisent sans décision claire, des emails sans queue ni tête et la sensation d’avoir la tête comme une pastèque. Planifiez des plages horaires dans votre agenda dédiées à une seule tâche. Coupez les notifications et autres canaux de communication pendant ce temps pour préserver votre concentration. Fermez les fenêtres inutilisées dans votre navigateur (d’ordinateur ou de cerveau). La méthode pomodoro est une formidable inspiration. Les exercices de respiration pour mieux se concentrer et chasser les idées parasites de la méthode YOGIST, aussi.
(1) Ancienne Directrice Conseil en stratégie, Conférencière et formatrice, Anne-Charlotte fonde Yogist – Well at Work en 2015, après un grave accident de la route. Sa méthode forme les collaborateurs et les dirigeants à (télé)travailler sans s’abimer, et accompagne les entreprises dans leurs démarches QVCT.
Elle a publié deux ouvrages : « Comme un Yogist » (Solar, 2015) et « Pauses Yogist », (Solar, 2020).