Les bénéfices de l'intelligence artificielle au travail
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Intelligence artificielle au travail : les dirigeants plus confiants que les salariés sur ses bénéfices

Près de 8 dirigeants sur 10 sont enthousiastes à l'idée d'intégrer l'IA dans la sphère professionnelle, d'après une étude récente de Zoom Video Communications, contrairement aux salariés plus récalcitrants.

L’intelligence artificielle, amie ou ennemie ? La question divise depuis l’émergence de ChaptGPT il y a un peu plus d’un an. Ce clivage est notamment perceptible au travail entre dirigeants et salariés. D’après la dernière étude de Zoom Video Communications, dévoilée fin décembre 2023, 74 % des dirigeants ont déclaré gagner « une à plusieurs heures par jour » grâce à l’usage de l’intelligence artificielle (IA) dans leur quotidien professionnel. 73% ont même indiqué l’utiliser plusieurs fois par semaine. Cette technologie leur permet désormais de se concentrer sur des tâches jugées plus intéressantes – 70% ont, en effet, souligné que leurs « tâches administratives et chronophages » étaient trop nombreuses. De plus, trois quart d’entre eux estiment que l’IA permet de mieux collaborer et de prendre de meilleurs décisions.

Des salariés encore perplexes

Si 82 % des dirigeants se déclarent, donc, enthousiastes face à l’arrivée de l’IA dans les entreprises, seulement un salarié sur deux (52 %) est convaincu par cette révolution numérique. Seuls 46 % d’entre eux affirment que cela leur fait gagner du temps dans leur routine professionnelle. Près de 9 sur 10 (89 %) préfèreraient disposer de temps plus longs de concentration ininterrompue pour réaliser leur travail. Par conséquent, seulement 32 % utilisent l’IA plusieurs fois par semaine, tandis que 23 % ne l’utilisent jamais. Explication ? Une inquiétude persistante liée à l’IA : 86 % des salariés l’associent toujours à une possible perte d’emploi ou encore à un risque pour la sécurité des données. A noter que près de 8 dirigeants sur 10 dirigeants voient, eux aussi, quelques limites à l’usage de l’IA : nécessité d’une formation poussée pour les salariés, des rendus de travaux impersonnels et un risque de dépendance à cet outil numérique.

La France, plus réticente que les autres pays

A l’échelle internationale, l’adoption de l’IA dans la sphère professionnelle se fait également à plusieurs vitesses. Et… la France est à la traîne. Toujours selon l’étude de Zoom, l’Hexagone est le pays européen qui compte le moins d’employés optimistes à l’égard de l’IA : seulement 42 % d’entre eux y sont favorables, contre 50 % en moyenne pour ses voisins. Dans le détail : l’Irlande enregistre 48 %, le Royaume-Uni 49 %, et l’Allemagne 60 %. Du côté des autres pays occidentaux, même constat, la France émet le plus de réserve, alors que les employés outre-Atlantique se déclarent enthousiastes à 47 %. Un pourcentage qui grimpe à 77 % à Singapour, à 71 % au Japon et à 60 % en Australie.

Certains dirigeants et salariés français pourraient toutefois changer d’avis dans un futur proche. Pour l’heure, 50 % des dirigeants et 55 % des employés n’utilisent pas l’IA dans leur quotidien professionnel et, donc, ne savent pas encore combien de temps cette technologie pourrait leur faire gagner.

* Le rapport de Zoom est basé sur une enquête en ligne menée auprès de 11.023 dirigeants et employés à temps plein dans 8 pays (États-Unis, France, Royaume-Uni, Irlande, Allemagne, Japon, Singapour et Australie). Cette étude a été réalisée par la société Morning Consult pour le compte de Zoom Video Communications entre le 10 et le 25 août 2023.

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