Le terme de soft skills est passé dans le langage courant, mais comment le définir exactement ? « Les soft skills sont des compétences comportementales, propres aux comportements humains, à la différences des compétences techniques qui sont propres à un métier, explique Jérôme Hoarau. Leur particularité, ce sont aussi qu’elles sont transversales. Si j’ai pu développer une certaine force de volonté dans la course à pied, je peux la transposer dans ma vie professionnelle. »
Pourquoi est-il essentiel de cultiver nos soft skills ? Notamment pour faire face à l’intelligence artificielle, comme le rappelle l’économiste Nicolas Bouzou dans un extrait de sa conférence « Quelles compétences sont à valoriser aujourd’hui pour être performants demain ? » partagé dans cet épisode. « L’IA va remplacer les humains sur certaines tâches, l’enjeu est de se demander comment je peux intégrer ces outils technologiques dans mon quotidien. Finalement, les soft skills vont nous aider à traverser ce changement, à pivoter et à nous adapter », souligne Jérôme Hoarau.
Au-delà de l’essor de l’IA, pourquoi chercher à les cultiver dans un cadre pro ? Qu’est-ce que cela peut nous apporter ? « Ce sont des ressources qui vont vous aider à être plus résilient et plus confiant », estime-t-il. Son top 3 des soft skills sur lesquelles miser aujourd’hui ? Apprendre à apprendre, la créativité et la gestion des émotions. Vous entendrez ainsi dans ce 17ème épisode de Good Job un focus sur l’intelligence émotionnelle avec, entre autres, un extrait du livre du chef Thierry Marx « La stratégie de la libellule » (Pocket), et des conseils en particulier pour les managers.
Jérôme Hoarau vous propose aussi dans cet entretien des exercices pratiques et des outils pour identifier, mais aussi renforcer, vos soft skills. Il répond enfin à la question de Jean-Luc Hudry, invité de Good Job #16, qui était venu nous parler d’optimisme opérationnel.
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