Carrière

Christophe André : « L’estime de soi se nourrit de la réussite de nos actions et du sentiment d’être reconnu par les autres »

Avoir une bonne estime de soi. Ni trop élevée ni trop basse. En voilà un sacré défi ! Mais un challenge qui vaut la peine d’être relevé tant les bénéfices sont importants. Pour vous aider à trouver le bon équilibre et à gagner en sérénité, découvrez les conseils du psychiatre Christophe André, LA référence sur ce sujet en France. Son nouvel ouvrage, paru aux éditions Odile Jacob, invité à s’estimer et à s’oublier… Et si c’était ça finalement la clé du bonheur ?

Comment définir l’estime de soi ? Pour le psychiatre Christophe André, « l’estime de soi, c’est le rapport que nous entretenons avec nous-même. C’est la réponse à trois questions : comment je me vois, comment je me juge et surtout comment je me traite. » Il en décortique les ressorts dans ce 21ème épisode du podcast « Good Job » à écouter ci-dessous.

Qu’est-ce qu’une « bonne » estime de soi ? « Au départ, dans les recherches, on était surtout attachés au niveau d’estime de soi, précise l’auteur de S’estimer et s’oublier (Odile Jacob). Or, on s’est aperçu qu’il ne suffit pas d’avoir une haute d’estime de soi pour avoir une bonne estime de soi. La bonne estime de soi respecte en effet les autres : c’est savoir être dans l’interaction et non dans la compétition. »

Pourquoi la cultiver ? « L’estime de soi nous rend plus performant au travail, on ose tenter et entreprendre, on n’a pas peur de partager, on va vers les autres, précise-t-il. Avoir une bonne estime de soi est quelque chose de très bénéfique. Les gens qui manquent d’estime d’eux-mêmes ont peur de ne pas être à la hauteur, ils ont les compétences mais ne croient pas en eux et ne donnent donc pas leur pleine capacité au travail. »

Comment la nourrir ? Pour Christophe André : « Les deux nourritures de l’estime de soi sont la réussite de nos actions et le sentiment d’être reconnu par les autres, d’avoir des relations enrichissantes, d’avoir sa place dans un groupe, notamment au travail. »

Vous entendrez aussi dans cet épisode du podcast « Good Job ! » un extrait du livre Plaidoyer pour l’altruisme de Matthieu Ricard pour ne pas confondre estime de soi et narcissisme ou individualisme, ainsi que la vision du chercheur Ilios Kotsou sur l’indispensable bienveillance, voire douceur, envers soi-même pour nourrir une bonne estime de soi. Car être exigeant envers soi-même n’empêche pas d’être bienveillant, bien au contraire…

Christophe André répond enfin à la question de Ludovic Girodon venu parler de collectif et de dynamique d’équipe dans l’épisode 20 de « Good Job ».

Retrouvez tous les épisodes du podcast « Good Job ! » ici : https://courriercadres.cosavostra.com/podcasts/good-job/

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