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Rencontres avec les athlètes, challenges sportifs… Que proposent les entreprises à leurs salariés pour les JOP 2024 ?

Cet article est issu du dossier "Dossier : Sport & Entreprise - Jeux de Paris 2024"

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À moins d'un mois des Jeux de Paris 2024, les initiatives autour du sport, et de ses valeurs, se renforcent au sein des entreprises françaises. Alors, que proposent-elles ? Et avec quels objectifs ? Illustration de Carole Sottel, DRH de la Caisse d'Épargne Île-de-France, et d'Amandine Aury, DRH de PwC France et Maghreb.

À quelques semaines du coup d’envoi des Jeux olympiques de Paris 2024, du 26 juillet au 11 août, puis des Jeux paralympiques, du 28 août au 8 septembre, les initiatives sportives se multiplient et s’intensifient au sein des entreprises, notamment dans celles qui sont partenaires officiels. Ces partenariats, tissés il y a presque 3 ans, répondent à un double enjeu, en interne pour les collaborateurs, et en externe pour les citoyens.

En interne d’abord, la DRH à la Caisse d’Épargne Île-de-France, Carole Sottel, confirme que les actions s’accélèrent « depuis six mois environ ». En précisant : « Au départ, la difficulté, c’était de savoir comment nous allions faire vivre ce partenariat, comment le rendre concret dans le quotidien de nos collaborateurs ». L’enjeu était majeur pour ces organisations, au regard du caractère historique de ces Jeux. « C’est qu’une fois dans une vie », s’exclame la DRH de PwC France et Maghreb, Amandine Aury.

Fédérer les équipes

Au fil des mois, des idées ont donc émergé et pris différentes formes. La Caisse d’Épargne Île-de-France a, par exemple, proposé à ses quelque 4 500 collaborateurs, comme l’énumère la responsable RH de la banque française, « des centaines de places pour assister à l’évènement ; une soirée à l’Accor Arena en avril dernier ; de participer au Relais de la flamme olympique ; des challenges sportifs en juin ; trois jours de congés pour les collaborateurs bénévoles au moment de la compétition, et beaucoup d’autres activités. »

Du côté de PwC France et Maghreb, la dynamique est également lancée avec une abondance de projets, détaillés par Amandine Aury : « Nous avons mis en place des quizzs pour comprendre les enjeux de l’évènement ; des challenges sportifs pour obtenir des points qui se transforment en dons financiers pour des associations caritatives ; des bureaux aux couleurs des Jeux et des équipements pour lutter contre la sédentarité au travail ; une immersion en réalité virtuelle pour découvrir le sport paralympique, etc. »

Enfin, les deux organisations sponsorisent une dizaine d’athlètes en lice pour les Jeux de Paris 2024. PwC France et Maghreb accompagne le nageur Florent Manoudou et la para-kayakiste Nélia Barbosa, tandis que la Caisse d’Épargne Île-de-France finance le surfer Kauli Vaast, le nageur Maxime Grousset, la skatteuse Charlotte Hym, l’athlète Pascal Martinot-Lagarde et le para-tireur Tanguy De La Forest. « Ils sont venus rencontrer nos collaborateurs, et ont partagé leur parcours de vie, leurs expériences sportives, leurs réussites et leurs échecs lors de conférences afin de les inspirer », explique la DRH de la banque française. « C’est une manière de les encourager à adopter un état d’esprit résilient », ajoute la DRH du cabinet.

Héritage durable

Les deux entreprises entendent, par ailleurs, « faire perdurer les Jeux de Paris après l’été et en dehors des murs de l’entreprise », poursuit Amandine Aury. Objectif ? Laisser un héritage durable pour la France. C’est pourquoi, la Caisse d’Épargne Île-de-France a notamment financé le village olympique, l’Adidas Arena, la peinture de la Tour Eiffel ou encore des terrains de basket. « Ce sont des bâtiments incontournables qui continueront à être utilisés après la compétition et à faire rayonner le pays », affirme Carole Sottel.

Si l’arrivée des Jeux olympiques et paralympiques de Paris 2024 a suscité quelques appréhensions au sein des entreprises françaises, notamment autour de l’organisation du télétravail pendant l’événement, « l’inquiétude laisse désormais place à l’excitation. Je sens que cette compétition fédère les équipes. Je suis sereine, nous continuerons à faire de cet évènement une fête collective et mémorable », se réjouit Carole Sottel. « Cet évènement est un véritable accélérateur de motivation et de fierté », termine Amandine Aury.

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