D’années en années, le community manager s’impose dans les organisations. Dans son dernier baromètre, le BDM dresse le portrait d’une profession qui se structure de plus en plus. Premier constat : 69 % des CM sont des femmes. Ils sont encore jeunes et parisiens. Mais pour combien de temps ?
Community manager, la filière arrive à maturité. Dans son baromètre 2019, le BDM (blog du modérateur), média du groupe HelloWork associé à l’Ifocop, dresse le portrait d’une profession agile. D’ores et déjà, le métier se féminise puisque 69 % des répondants sont des femmes. Parisien et jeune ? Sans surprise, le community manager est âgé entre 21 et 30 ans (65 %, – 3 points) et travaille en Île-de-France (34 %, -3 points sur un an).
Mais les tendances pourraient prochainement se rééquilibrer. “On retrouve ainsi le Rhône (Lyon), le Nord (Lille), la Gironde (Bordeaux), la Haute-Garonne (Toulouse) ou encore la Loire-Atlantique (Nantes) parmi les principales zones géographiques des community managers en 2019”, précise l’étude.
LE CM a la cote chez les PME
Dans son baromètre, le BDM révèle que la profession se retrouve essentiellement chez l’annonceur (53 %), en agence de communication (20 %) et dans des institutions privées (18 %).
Contrairement aux idées reçues, ce sont les PME qui recrutent le plus de CM (51 %, +1 point), loin devant les ETI (21 %) et les TPE (19 %). “Les grandes entreprises de plus de 5 000 salariés accueillent à peine 10 % des community managers”, remarque le BDM.
Quid des rémunérations ?
Le salaire, le nerf de la guerre. La profession ne crie pas famine. En 2019, la rémunération moyenne des community managers s’est établie à 29 063 euros, en augmentation de 536 euros par rapport à l’année précédente.
Bonne nouvelle souligne le baromètre, les écarts de salaire entre les hommes et les femmes tendent progressivement à se réduire. Sans surprise également, les différences de rémunération entre Paris et les autres régions sont toujours significatives.