Alors qu’en temps normal, les salariés sont nombreux à déplorer le temps passé dans les transports pour se rendre sur leur lieu de travail, en temps de télétravail imposé, ils sont aujourd’hui nombreux à regretter leur bureau.
Après dix jours de confinement, l’opérateur de bureaux flexibles Deskeo a interrogé plus de 2 700 professionnels concernant leurs conditions de télétravail contraint. Il en ressort en premier lieu que la grande majorité des sondés respectent la politique du confinement. Ils ne sont que 29 % à continuer à exercer leur activité professionnelle sur leur lieu de travail.
Un temps de travail allongé
L’étude nous apprend aussi que 89 % des personnes interrogées n’ont pas l’habitude de travailler à distance et découvrent ainsi le télétravail. Dans ce contexte solitaire, plus étonnant, 74 % des sondés expliquent ne rien faire de spécial pour conserver le lien social avec leurs collègues. Le sondage révèle que si 29 % communiquent régulièrement par téléphone, quasiment aucun n’utilisent les moyens technologiques tel que la visioconférence pour échanger ou même partager une pause café ou même un déjeuner.
Paradoxalement, dans ce contexte bien particulier, 73 % des hommes et 79 % des femmes avouent regretter leur bureau et leur espace de travail quotidien. Un sentiment qui peut s’expliquer par le fait que d’une manière générale, les Français travaillent plus en télétravail. Ainsi, 32 % disent travailler plus longtemps que d’habitude. Près d’un salarié sur deux allant jusqu’à zapper la pause déjeuner.