Willis Towers Watson dévoile les résultats de son enquête Covid-19 réalisée auprès de 1 000 entreprises européennes. Parmi les principaux enseignements, 1 DRH sur 2 a pris des dispositions pour réduire ou remettre à plus tard des augmentations.
Afin d’évaluer les impacts de la crise sanitaire et de déterminer les sujets de réflexion des entreprises pour le reste de l’exercice 2020, Willis Towers Watson a interrogé un large panel de DRH européens. Il en ressort notamment que, sans surprise, deux tiers des entreprises estiment que la crise du Covid-19 aura un impact négatif sur leurs résultats dans les 12 prochains mois. On apprend également que 56 % des DRH ont mis en place le télétravail pour les 3 quarts de leurs effectifs.
S’adapter
Sans surprise également, plus de la moitié des recruteurs ont remis a plus tard des recrutements, réduit le volume prévu ou gelé les embauches. “La réaction initiale des équipes RH a été de garantir la sécurité des salariés tout en veillant à la continuité du business et en ajustant la communication aux besoins des collaborateurs, explique Laurent Termignon, directeur de l’activité talents et rewards chez Gras Savoye Willis Towers Watson. Désormais pour sortir de la crise, elles s’attellent à introduire des modes d’organisation adaptés au nouveau contexte, aux nouvelles conditions de marche, au rythme de la reprise et aux attentes des salariés. Les DRH devront remobiliser les équipes, introduire agilité, flexibilité dans l’organisation du travail et accompagner l’accélération de la digitalisation de l’économie.”
Salaires gelés
L’étude rapporte également que la crise aura des impacts sur les rémunérations. Ainsi, la moitié des DRH envisage ou a déjà pris des dispositions pour réduire ou remettre à plus tard des augmentations. Un tiers a déjà gelé les salaires et 16 % l’envisagent tandis que 24 % anticipent une réduction de l’enveloppe de bonus annuel voire des baisses de salaires pour 23 %.