Temps de lecture estimée : 2 minutes
Afin d’appréhender les conséquences de la crise sanitaire, le groupe Adecco a interrogé salariés et entreprises sur leurs attentes notamment en matière d’organisation de travail. De nouveaux modèles seront assurément à réinventer.
Le groupe Adecco a réalisé une étude sur les attentes des salariés et des entreprises en matière de modalités de travail post-pandémie. Il en ressort en premier lieu que les salariés et les dirigeants sont prêts pour un nouveau modèle hybride.
Trois quarts des salariés ayant répondu (73 % en France) déclarent que le modèle idéal intègre à la fois travail sur site et télétravail. L’idée de passer la moitié de son temps au bureau et la moitié de son temps en télétravail dépasse les géographies, les générations et la situation familiale. Par ailleurs, près de huit dirigeants sur dix (77 % dans le monde) estiment que leur entreprise bénéficiera de cette nouvelle organisation du travail.
“Le monde du travail ne reviendra jamais à la normale que nous connaissions avant la pandémie, commente Alain Dehaze, CEO The Adecco Group. L’évolution soudaine et spectaculaire de nos modalités de travail résulte en de profonds changements en matière d’organisation, de management et de formation. Alors que de nombreux pays sortent tout juste de la phase de crise sanitaire, les employeurs ont l’opportunité de moderniser ou revoir totalement leurs pratiques – dont un certain nombre sont restées largement en place depuis la révolution industrielle.”
À LIRE AUSSI : Coronavirus, confinement et management : Ceci n’est pas du télétravail !
De profonds changements
Dans cette perspective, l’étude nous informe également que de nouvelles compétences managériales sont demandées et une nouvelle forme de leadership émerge.
En France, avant l’empathie (63 %), c’est la capacité qu’ont les managers à faire confiance à leur équipe qui est considérée comme étant la plus importante (75 %). Vient ensuite l’agilité dans l’organisation du travail (69 %), la capacité à communiquer avec des équipes à distance (68 %) et la capacité à promouvoir et encourager la cohésion d’équipe (68 %) sont également des compétences managériales considérées comme clés par les salariés.
L’étude révèle également une très forte volonté des salariés pour monter en compétences. Six personnes sur dix au niveau mondial mais uniquement 37 % en France déclarent que leurs compétences numériques se sont améliorées durant la crise. 69 % dans le monde et 62 % en France souhaitent bénéficier de formations pour acquérir de nouvelles compétences numériques.