Le spécialiste de la gestion des frais et des déplacements professionnels SAP Concur a mené une étude sur l’évolution du rôle du responsable voyage en entreprise qui a beaucoup évolué depuis le début de la crise sanitaire.
Rien ne sera plus jamais comme avant pour les responsables voyage dans les entreprises, selon la dernière étude publiée par SAP Concur. Il en ressort en premier lieu que 93 % des responsables des voyages en France s’attendent à ce que leur entreprise mette en œuvre des mesure à long terme après la levée des restrictions de voyage.
Par ailleurs, en raison de l’épidémie, 30 % des responsables de voyages français prévoient de mettre en œuvre des contrôles sanitaires personnels obligatoires pour les voyageurs et 26 % de faciliter l’accès des voyageurs d’affaires français aux équipements de protection individuelle, tels que les gants ou les masques, afin de préserver leur santé pendant leurs déplacements.
L’étude nous informe aussi que la notion de « devoir de protection » des voyageurs est en cours de redéfinition. Lors de l’épidémie, SAP Concur assure que près de deux responsables voyages sur 5 ont admis que leur entreprise n’était pas tout a fait prête à déterminer s’il est sur de voyager en l’absence de directives gouvernementales, ou de ramener les voyageurs chez eux en toute sécurité tout en respectant les règles de quarantaine.
Devoirs de protection
Pour faire face à cette situation l’étude révèle que 26 % des responsables contrôlent plus étroitement les itinéraires individuels. Également, plus d’un gestionnaire de voyages sur trois en France met en œuvre des solutions ou des services améliorés en matière de devoir de protection dans un avenir proche (30 %), et 33 % attendent de leur entreprise qu’elle mette en œuvre des politiques nouvelles ou révisées en matière de devoir de protection à plus long terme.
« Les leçons de la période de confinement remodèlent déjà le monde des gestionnaires de voyages, commente Pierre-Emmanuel Tetaz, directeur général EMEA de SAP Concur. Outre les politiques de tarification, l’évaluation des besoins et des budgets pour les voyages et le fait d’être le premier port d’escale pour les TMC, les gestionnaires de voyages ont maintenant beaucoup plus à considérer en termes de santé et de sécurité, de devoir de protection et de durabilité. Pour ce faire, nous attendons des gestionnaires de voyages qu’ils exigent des solutions qui leur donnent un meilleur accès aux informations sur les réservations des voyageurs, leur méthode de voyage et son impact sur l’environnement, ainsi que la possibilité de communiquer avec les voyageurs en temps réel. C’est seulement ainsi que les entreprises pourront à l’avenir adopter une approche plus saine, plus sûre et plus écologique des voyages d’affaires ».