Management

Contre le “mal-être des salariés en période de crise”, les conseils de l’Anact aux managers

Maintenir et même intensifier le télétravail, sans abandonner les équipes. Pour aider les entreprises à répondre à ce défi, l’Anact publie plusieurs outils. Notamment une fiche pratique contre le “mal-être au travail des salariés en période de crise sanitaire”, destinée aux managers.

“En tant que manager, votre rôle est essentiel pour se préoccuper des personnes en situation de mal-être, détecter et chercher avec elles les problèmes et les solutions, et les orienter si besoin vers des spécialistes”, écrit l’Anact. Alors que le gouvernement appelle à un télétravail “systématique”, et que ce système provoque la lassitude de 4 salariés sur 10, l’Agence dédiée à l’amélioration des conditions de travail publie une fiche pratique à destination des chefs d’équipe.

Objectif : les aider à lutter concrètement contre le “mal-être au travail des salariés en période de crise sanitaire”. Ce guide complète celui plus global sur l’organisation du travail à distance dans les équipes, publié en décembre 2020. Dedans, les managers retrouveront des conseils pour identifier les “sources et symptômes d’un mal-être d’un membre” de leur équipe, pour accompagner les salariés en difficulté, et pour “trouver de l’aide et des relais”.

 

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Écoute, communication, flexibilité et bienveillance : les “leviers” des managers

Afin de repérer les situations où un salarié serait en difficulté, et d’accompagner ce dernier, plusieurs leviers sont mis en avant par l’Anact :

 

  • * Une écoute renforcée de chacun,
  • * Une meilleure information des salariés concernant les règles sanitaires et “perspectives pour l’entreprise” ;
  • * L’organisation d’un partage en équipe des “bonnes pratiques du travail à distance”, et des retours d’expériences de chacun ;
  • * Une adaptation des horaires ou des objectifs fixés pour les personnes “ayant des contraintes particulières personnelles” ;
  • * L’instauration de “rendez-vous réguliers en équipe”, durant lesquels l’on y traitera “du travail, des objectifs collectifs et des vécus individuels de la situation” ;
  • * La réalisation d’entretiens individuels réguliers  “pour évoquer le travail, les ressentis, les éventuelles difficultés” de chaque salarié ;

 

L’Anact ne manque pas de rappeler les symptômes “pouvant témoigner d’une situation” de mal-être : stress et agressivité ; fatigue et démotivation ; conduites addictives. Elle conseille surtout aux managers de porter une attention “particulière” aux changements de comportement d’un salarié, et de s’entretenir avec lui avec une “posture bienveillante et constructive”.

 

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“Ne pas rester seul” face à un salarié en difficulté

“Si nécessaire”, enfin, les managers ne devraient pas hésiter à “s’appuyer pour partie sur des spécialistes externes”. Ainsi, l’Anact recommande aux managers, qui peuvent eux-mêmes “subir un stress important” et se retrouver perdus face à un salarié en difficulté, de “s’appuyer sur des relais en interne”. D’abord la direction et le service RH, mais aussi le service de santé au travail, et les représentants du personnel. L’idée étant avant tout de “ne pas rester seul” face au mal-être d’un collaborateur.

 

 

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