Selon les derniers résultats d’une enquête menée par Barco, les employés éprouvent encore le poids de l’inégalité des réunions dans un environnement de travail hybride.
Si le travail hybride est devenu la norme et que les entreprises ont plus avancé dans ce domaine en deux ans de pandémie qu’au cours des dix dernières années, des points restent à améliorer. C’est, du moins, ce que nous apprend une enquête menée par le fournisseur de logiciels Barco. Ainsi, plus d’un travailleur sur 3 aurait du mal à se sentir entendu lors de réunions hybrides.
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Pour l’heure, 35 % des personnes interrogées dans le cadre de l’enquête estiment encore éprouver des difficultés à participer pleinement à des réunions hybrides. 56 % pensent que les animateurs de réunion s’adressent principalement aux personnes présentes physiquement, reléguant les participants à distance au rang de spectateur. Si 80 % des collaborateurs adhèrent à une organisation hybride du travail, 71 % font face à des frustrations et problèmes techniques. « Les réunions hybrides sont devenues le pilier de la collaboration professionnelle et les résultats de notre enquête mettent en lumière les obstacles que les entreprises doivent encore surmonter pour s’assurer que tous les employés, y compris les participants à distance, aient le sentiment d’être pleinement considérés et productifs indépendamment de l’endroit d’où ils travaillent », analyse Lieven Bertier, segment marketing director chez Barco.
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L’enquête met également en avant le fait que 30 % des travailleurs interrogés déclarent qu’ils envisageront sérieusement une proposition d’emploi dans une autre entreprise ayant une politique hybride bien définie, intégrant notamment des lignes directrices. « Notre enquête réaffirme qu’à mesure que l’appétit des employés pour le travail hybride fonctionnel continue de croître, les conditions de travail sont tout aussi importantes que les salaires pour attirer et retenir les meilleurs travailleurs », ajoute Lieven Bertier.
Bien que 85 % des entreprises disposent d’au moins une salle de vidéoconférence dans leur espace, seuls 39 % des responsables informatiques estiment que ces salles sont adéquatement préparées pour une approche BYOM (Bring Your Own Meeting) du travail. En conséquence, près des deux tiers des travailleurs (65 %) ont du mal à maîtriser les différents points de connectivité et les variables de compatibilité des ordinateurs portables des salles de vidéoconférence de leur entreprise.