Après deux ans de crise sanitaire et économique, Cadremploi, en partenariat avec l’Ifop, a interrogé 1 000 cadres français pour connaître leur état d’esprit. Plusieurs tendances de fond se confirment.
Bonne nouvelle, selon le nouveau baromètre annuel Cadremploi-Ifop sur l’état d’esprit des cadres français, ces derniers se disent globalement satisfaits de leur situation professionnelle… et même plus qu’avant la pandémie (86 % contre 80 % en octobre 2019).
Cela n’empêche pas une envie de mobilité. Alors qu’en juillet 2020, 52 % des répondants souhaitaient rester dans leur entreprise, la majorité a basculé de l’autre côté dans la dernière édition de l’étude avec 53% de cadres voulant changer d’employeur. D’ailleurs, 43% se disent ouverts aux opportunités contre 38% en juillet 2020.
Plus des trois quarts estiment qu’un engagement environnemental ou en faveur de l’égalité femmes-hommes peut motiver leur décision de rester en poste ou de rejoindre une autre entreprise.
Pour le panel de l’enquête, le salariat est synonyme de sécurité financière dans 83 % des cas, mais 43 % jugent que le statut de cadre manque de liberté. La solution serait-elle dans l’activité en tant que freelance ? Si elle est synonyme d’une plus grande autonomie, elle est aussi associée à la prise de risque accrue. Ainsi seuls 29 % des personnes interrogées se voient créer leur propre entreprise et une part encore plus faible (21 %) se lancer à leur compte.
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Par ailleurs, le baromètre confirme que le télétravail est devenu un incontournable avec 90 % des cadres qui espèrent continuer à le pratiquer. Mais seulement la moitié des décideurs RH qui déclarent avoir mis en place une politique de travail à distance.
On observe un autre décalage en termes de salaires : 94 % des cadres espèrent une augmentation, mais 61 % des dirigeants et DRH prévoient de le faire…