(Cet article est sponsorisé par Caen la mer)
Alors que le secteur de l’événementiel redémarre, à la faveur d’un meilleur contrôle de la pandémie, la capitale normande cherche à faire valoir ses atouts pour séduire autant d’entreprises désireuses, après les confinements successifs, de renouer avec leurs salariés.
Entretien avec Emmanuelle Hardouin, directrice de l’Office de Tourisme & des Congrès de Caen la mer.
Quelle est la situation actuelle en matière d’organisation de séminaires et de congrès ?
Nous sommes sur une reprise très dynamique. Sur ces six premiers mois de l’année, nous enregistrons des demandes, sur une moyenne de trente à cinquante par mois, qui correspondent à nos niveaux de 2019. L’attractivité du territoire permet d’avoir pour les entreprises une large diversité de lieux pour organiser leurs événements. N’oubliez pas que nous ne sommes qu’à deux heures de Paris en train ce qui nous permet d’enregistrer 20 % de demandes issues de l’Île-de-France. Cette proximité avec la capitale facilite aujourd’hui l’organisation de team buildings particulièrement fédérateurs en cette période post pandémique.
D’autant effectivement que la ville possède des lieux assez diversifiés qui peuvent accueillir toutes sortes de typologies d’évènements !
C’est exact ! Certes, il y a le Centre de Congrès mais nous avons dans l’agglomération plusieurs autres lieux qui peuvent se prêter à l’organisation d’évènements autre que des congrès. Tout récemment, je pense à l’inauguration, il y a un an, du MoHo, premier “collider” européen dont la vocation est de mêler tous les écosystèmes possibles. Qu’ils soient composés d’étudiants, d’entrepreneurs, d’entreprises ou de chercheurs. Nous avons également un tiers-lieu, le Wip, implanté sur la friche de l’ancien atelier électrique de la SMN [société métallurgique de Normandie] et qui a aussi vocation, depuis 2019, à mêler coworking, salles de réunion et organisation de séminaires ou de conférences. La ville de Caen s’inscrit de plus en plus dans cette transversalité des écosystèmes articulé autour de lieux durables et responsables. Pour les entreprises, c’est ainsi la possibilité d’avoir accès à une large palette d’endroits pouvant correspondre à leurs attentes aussi diverses soient-elles. Comment ne pas citer le Crédit Agricole Normandie, la bibliothèque Alexis de Tocqueville, l’abbaye d’Ardenne-IMEC, le Dôme ou bien encore le Domaine de la Barronie. Autant de lieux, pour certains chargés d’histoire, qui sont de véritables écrins haute-couture destinés à renforcer l’attractivité de la ville.
D’autant que la richesse du territoire est un plus indéniable !
Outre la proximité de Paris, la politique de l’office de tourisme, via sa nouvelle identité baptisée “Caen Là Mer” cherche à articuler l’agglomération autour du patrimoine et d’un environnement naturel privilégié. Entre terre et mer, sur ce territoire normand, la ville, riche de plus de mille ans d’histoire, n’est à quelques encablures du port de Ouistreham ou de Cabourg. Difficile de ne pas évoquer également les plages du Débarquement qui participent à l’identité du territoire. Ce qui nous permet d’avoir une identité qui mêle passé et modernité.