Selon une étude réalisée par Cornerstone, spécialisé dans la gestion des talents, la France est en bonne place concernant l’intégration du digital dans l’organisation du travail. État des lieux.
Sept employés français sur dix sont autorisés à travailler à domicile. Voici l’un des premiers enseignements que l’on peut tirer d’un sondage réalisé par Cornerstone autour des nouveaux environnements de travail.
Télétravail et horaires flexibles
Un score égal à la moyenne européenne. Pour les 26 % des salariés qui ne sont pas autorisés à travailler depuis leur domicile, 35 % expliquent cette situation par le fait que leur entreprise ne dispose pas des technologies adaptées. 19 % des structures ont eu l’occasion d’essayer le télétravail par le passé mais ont jugé que ce type de fonctionnement nuisait à leur productivité.
Par ailleurs, les entreprises françaises sont très nombreuses à proposer un choix d’horaires flexibles pour leurs collaborateurs (78 %). Dans ce domaine, l’Hexagone se place très légèrement au-dessus de la moyenne européenne.
En matière de digital, les structures françaises semblent plutôt bien équipées. 82 % des collaborateurs ont accès aux dernières technologies pour travailler et se former à l’ère du digital. Sur l’aspect technologique, la France se place au-dessus de la moyenne européenne.
Évaluation et mobilité
Les nouvelles technologies s’invitent également dans le domaine de l’évaluation. Selon les résultats de l’étude, deux tiers des entreprises françaises organisent encore des entretiens d’évaluation annuels et semestriels. Les 29 % restant ont adopté une stratégie d’évaluation en continu pour permettre un meilleur suivi de la performance du collaborateur.
En France, 77 % des managers opérationnels tiennent compte de l’avis des collaborateurs dans l’évaluation, 72 % intègrent même les avis de pairs, clients et autres parties prenantes.
On apprend enfin que la mobilité est devenue cruciale dans les nouveaux environnements de travail. L’enquête montre que pour 74 % des managers, il est possible de candidater directement à un poste au sein du groupe en dehors de leur département. Un élément essentiel pour fidéliser les talents. En revanche 58 % des DRH ne disposent pas d’outils pour suivre et gérer les promotions internes.