BlaBlaCar : cap sur le Mexique

On n’arrête plus BlaBlaCar. La start-up française spécialisée dans le covoiturage longue-distance annonce l’ouverture de son service au Mexique, à la suite de l’acquisition de la plate-forme locale, Rides. Cette annonce intervient à peine une semaine après l’acquisition de l’allemand Carpooling.com. Le point avec Frédéric Mazzella, fondateur et PDG de BlaBlaCar.

Pouvez-vous revenir sur cette dernière transaction ?
Elle est parfaitement dans la lignée des objectifs que nous nous sommes fixés. Nous avons fait six acquisitions et celle-ci ressemble aux choix que nous avons pu faire précédemment. Il s’agit sur place d’une équipe d’entrepreneurs qui ont créé un service très similaire au nôtre, avec lequel nous avons décidé de collaborer. L’important est d’avoir une équipe au niveau local qui connaît bien notre activité et qui est ancrée dans la culture locale.

Pourquoi le Mexique ?
À la suite de notre levée de fonds, nous regardions les possibilités qui existaient car nous souhaitions nous implanter dans cette zone ainsi qu’en Amérique du sud. Nous avions clairement trois objectifs : l’Inde, l’Amérique latine et un renforcement des territoires déjà en place. Mais il est vrai que toutes les opportunités nous intéressent. L’objectif est d’être présent partout où il y a des voitures et des téléphones portables (rires).

Qu’en est-il du covoiturage au Mexique ? On dit souvent que le pays n’est pas toujours très sûr…
Aujourd’hui la pratique est effectivement assez peu développée. Nous ne sommes pas du tout sur les mêmes proportions qu’en Europe par exemple. Mais c’est en devenir et c’est pourquoi nous y sommes désormais présents.

Avez-vous d’autres projets de ce type en cours ? Notamment, vous implanter aux États-Unis ?
Même si c’était le cas, je ne vous le dirais pas encore…