Selon une étude réalisée par Willis Towers Watson, depuis le Brexit, les entreprises du Royaume-Uni s’inquiètent davantage de pouvoir attirer des collaborateurs européens et de les fidéliser.
59 % des entreprises européennes qui possèdent des intérêts importants au Royaume-Uni considèrent que le Brexit constitue une perturbation de plus pour leur activité. Voici l’un des enseignements de l’étude Talent and Rewards Brexit, publiée par Willis Towers Watson.
Problème de fond
“Le Brexit est un événement majeur pour les entreprises ayant une forte présence au Royaume-Uni, mais la plupart le considèrent davantage comme un problème de fond, explique Laurent Termignon directeur de l’activité Talent & Reward chez Willis Towers Watson France. Cette confiance relative est encourageante quant à leurs perspectives de développement, mais de nombreuses sociétés s’inquiètent de savoir si elles pourront conserver la totalité de leurs équipes travaillant au Royaume-Uni et attirer et rémunérer des talents provenant du reste de l’UE.”
Réévaluation des besoins
L’étude nous apprend que 36 % des répondants déclarent que depuis le référendum sur le Brexit, leur entreprise s’inquiète davantage de pouvoir attirer des collaborateurs européens au Royaume-Uni et les fidéliser. 31 % considèrent à présent la mobilité des collaborateurs seniors, entre le Royaume-Uni et l’UE comme un enjeu et 29 % estiment que cet aspect est devenu une priorité pour toutes les autres catégories.
Enfin, depuis le référendum, 24 % des entreprises ont réévalué le type et le nombre de collaborateurs dont elles ont besoin au Royaume-Uni tandis que 29 % le font actuellement ou envisagent de le faire dans les trois prochains mois.