Avec le développement du télétravail, il est de plus en plus difficile de se déconnecter, y compris en vacances ! Voici une sélection d’outils pour parvenir à décrocher.
Près d’un salarié sur trois serait hyperconnecté… C’est ce qui ressort de l’étude « Hyperconnexion : les dessous du mail » menée, sur 3 mois en 2022, par Cog’X, agence de conseil en neurosciences, et Lecko, société de conseil en transformation digitale interne des entreprises. En effet, sur un panel représentant plus de 16 000 salariés, 30 % envoient des mails au moins un jour sur deux en dehors des horaires classiques de travail et 53 % sont des hyperconnectés ponctuels, qui font de même mais moins d’un jour sur deux.
Or l’enquête souligne que les hyperconnectés sont exposés à la surcharge informationnelle qui altère les capacités cognitives (concentration, mémorisation, régulation émotionnelle, etc.), car ils envoient 9 fois plus d’e-mails que les profils qui se connectent de manière raisonnée, soit seulement 17 % de l’échantillon.
Autres risques, la fatigue mentale par manque de pauses (les hyperconnectés envoient 2 fois plus d’e-mails le midi comparés aux hyperconnectés ponctuels) et la rareté des moments de déconnexion puisque 15 % des e-mails envoyés par les hyperconnectés le sont entre 19h et 8h…
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Pour permettre aux cadres et autres actifs à décrocher, il existe plusieurs outils. Pas question de se déconnecter entièrement : l’idée de ces applications (gratuites) est d’adopter un usage plus raisonné et modéré du numérique, une fois en vacances notamment. En prenant, d’abord, conscience du temps passé sur Internet, sur sa boîte e-mail et sur différentes applications de son portable.
Freedom calcule le temps que vous passez sur l’écran de votre téléphone, et vous propose des “défis” à accomplir pour réduire la durée d’utilisation de votre appareil. L’appli respecte votre attention selon les principes du Center for Humane Technology, anciennement connu sous le nom “Time Well Spent” (temps bien dépensé). Créé en 2017 par un ancien de Google, ce mouvement met en avant tous les services qui ne rendent pas accro.
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Opal, une application créée par un développeur franco-américain, permet de limiter l’utilisation des “applications les plus chronophages” afin de se concentrer sur sa vie professionnelle et privée. L’utilisateur peut, par exemple, choisir de n’utiliser Twitter ou LinkedIn que 30 minutes par jour. Une fois ce temps dépassé, le réseau social devient inaccessible. Une option “calendrier” permet aussi de déconnecter les applications de son choix à des moments cruciaux. Objectif : permettre de se déconnecter réellement pendant son temps libre.
Plus ludique et se voulant aussi “responsable”, Forest vous incite à vous déconnecter en faisant pousser un arbre pendant que vous n’utilisez pas votre smartphone. Lorsque vous vous déconnectez, une petite graine s’affiche sur l’écran d’accueil de votre smartphone. Elle grandit peu à peu et, au bout d’une demi-heure, elle devient un arbre. Mais si vous consultez votre téléphone portable pendant la croissance de la plante, celle-ci se dessèche et disparaît.
Dernière idée : le programme de méditation pleine conscience de Petit BamBou dédié à la digital détox. Imaginé par Coco Brac de La Perrière, il est destiné à ceux qui ont besoin d’aide pour trouver la juste relation avec les outils digitaux, par la méditation. Une manière de montrer que la technologie n’est pas un problème, c’est la façon dont on s’en sert et notre relation à elle qui peut poser problème. La méditation est ainsi une expérience qui nous fait sortir de nos habitudes fortement ancrées, et de l’impatience. Parfait pour l’été !
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