Harris interactive a mené une étude pour Stedy auprès de 200 consultants sur les attentes et les satisfactions sur le marché du conseil en ingénierie. Un secteur qui ne semble pas avoir été épargné par la crise sanitaire.
La période que nous vivons actuellement a eu un impact sur les sociétés de conseil en ingénierie. Selon une enquête menée par Harris Interactive. Ainsi, 58 % des consultants estiment que la crise a été un déclencheur ou un accélérateur de leur aspiration a une meilleure qualité de vie au travail.
De l’autre côté de la barrière, 74 % des décideurs déclarent qu’ils auront autant voire plus qu’avant recours aux services des sociétés de conseil en ingénierie et technologie dans les 6 prochains mois.
On apprend aussi que 93 % recherchent des compétences et plus précisément, ils souhaitent disposer de consultants armés en matière de compétences techniques et comportementales. 94 % attendent des consultants qu’ils soient engagés dans leurs missions et 91 % souhaitent pouvoir faire travailler les ressources rapidement après l’expression du besoin
Une question d’équilibre
Dans le même temps, on apprend que les principaux leviers d’engagement des consultants salariés de l’ingénierie sur leurs missions sont, l’équilibre entre vie personnelle et vie professionnelle pour 91 % des personnes interrogées. Les professionnels souhaitent avant tout maintenir ou accéder à un bon équilibre.
Vient ensuite le sentiment d’utilité pour 94 %. Les professionnels souhaitent se sentir utiles, intégrés aux réflexions, voir leurs compétences et leur expertise reconnues et valorisées par les clients.
Enfin l’autonomie fait également figure de levier important. Les professionnels souhaitent plus précisément être autonome dans l’organisation de leur travail et aussi avoir beaucoup de latitudes décisionnelles.
Satisfaction en demi-teinte
Du côté des décideurs, on apprend que 73 % des professionnels se disent plutôt satisfaits de la qualité de service des sociétés prestataires. Seuls 21 % estiment que les consultants qu’ils accueillent sont tout à fait adaptés aux projets et apportent beaucoup de valeur.
On apprend aussi que près d’1 décideur sur 6 n’est pas satisfait de l’engagement des consultants sur leur mission et 40 % estiment que les sociétés prestataires manquent de transparence sur le taux de marge ou encore le processus de sélection des consultants.
Chez les consultants, 59 % déclarent avoir un degré de souveraineté faible ou nul dans le choix de leurs missions et 33 % se déclarent insatisfaits de leur situation, soit une proportion élevée au regard des standards pour leurs salariés cadres, pour lesquels la satisfaction est souvent supérieure à 80 %. Plus loin, 29 % des consultants ne souhaitent plus l’être et envisagent d’exercer un autre type de profession. Cette proportion monte même à 41 % parmi les consultants salariés évoluant dans l’ingénierie et la production industrielle.