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Écoles fermées : le chômage partiel réactivé pour les salariés parents

Article MAJ le 10/9, suite aux annonces du ministère du Travail, qui réactive le chômage partiel pour les salariés parents qui ne peuvent pas télétravailler pour garder leurs enfants en cas de fermeture d’une classe, d’une école ou d’une crèche.

Alors que 32 écoles sont actuellement fermées, la ministre du Travail a annoncé le retour du dispositif de chômage partiel pour les salariés parents qui ne peuvent pas télétravailler. Un système de garde “alternatif” devrait aussi être mis en place pour que la majorité puisse “continuer à travailler”.

Dix jours après la rentrée scolaire, 524 de classes et 32 écoles sont fermées pour cause de Covid-19. Nombre de salariés parents sont ainsi conduits à trouver dans l’urgence une solution de garde, ou à négocier avec leur employeur la possibilité de faire du “100 % télétravail”.

Mais comment faire lorsque le télétravail n’est pas possible, ou qu’il est difficilement réalisable avec des enfants ? “La priorité, ce sont des gardes d’enfants pour que les parents puissent continuer à travailler”, assurait Élisabeth Borne, le 4 septembre sur France Info. Ainsi, un système de garde “alternatif” devrait être “organisé par l’école ou la mairie”.

Dans le cas où cela ne serait pas possible, la ministre a annoncé le mercredi 9 septembre que l’activité partielle sera de nouveau activée pour les salariés du privé contraints de garder leurs enfants. Cette mesure s’applique à partir du 1er septembre, rétroactivement.

 

 

“L’objectif, c’est que les parents continuent à travailler”

Pour rappel, en mars dernier, quelques jours avant le confinement, au moment de la fermeture des écoles, le gouvernement avait permis aux salariés parents de bénéficier d’un arrêt de travail, indemnisé par la Sécurité sociale. “Il y a eu des indemnités journalières payées par la Sécurité sociale au début de la crise, puis il y a eu de l’activité partielle. Donc, il y aura un système de ce type-là pour les cas où il n’y aurait pas de garde”, observait Élisabeth Borne début septembre.

Désormais, les salariés parents ne pouvant télétravailler pourront “bénéficier d’un revenu de remplacement dès le premier jour de leur arrêt de travail, et au plus tard jusqu’à la fin de la période d’isolement”, précise le ministère des Solidarités et de la Santé. Cette indemnisation pourra bénéficier à un parent par foyer, “en cas d’incapacité de télétravail des deux parents et sur présentation d’un justificatif”.

Concrètement, les salariés du privé placés en chômage partiel toucheront 84 % de leur salaire net. Les indépendants et les contractuels de la fonction publique seront pris en charge par l’Assurance maladie, sans délai de carence, et seront payés 90 % de leur salaire net. Quant aux fonctionnaires, ils bénéficieront d’une “autorisation spéciale d’absence”, et seront payés à 100 %.

Pour les salariés du privé, le taux de prise en charge sera dégressif à partir du 1er novembre. Ainsi, selon le projet de décret qui détaille l’allègement du dispositif, l’indemnité tombera à 60 % du salaire brut. Mais, pour les salariés rémunérés au Smic, le taux restera à 100 %.

“Mais l’objectif, c’est vraiment de trouver des solutions pour que les parents puissent continuer à aller travailler avec un système de garde”, insiste Élisabeth Borne.

 

 

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