Démarrer un nouveau poste peut être très effrayant. Vous ne savez pas à qui parler, ni à qui vous pouvez faire confiance. Vous ne connaissez pas les habitudes de travail de l’équipe et surtout, vous ne savez pas si les choses vont bien se dérouler pour vous. Ces réactions sont tout à fait naturelles. Voici quelques conseils pour éviter d’être terrorisé pendant vos premiers jours. Par Stéphanie Delestre, CEO et co-fondatrice de Qapa (site de recrutement).
Souvenez-vous de ce pour quoi vous avez été recruté
Vous êtes allé au bout du processus de recrutement (ce qui n’était sûrement pas une chose facile). Vous avez finalement été choisi et donc embauché. Mais une fois en poste, vous voyez la réalité de l’emploi pour lequel vous aviez postulé et oubliez facilement ce pourquoi vous avez été sélectionné.
Il faut cependant vous rappeler que si c’est vous qui occupez ce poste aujourd’hui c’est que vous avez été le meilleur. Vos compétences, qualités et votre personnalité font que le recruteur a jugé que vous êtiez le plus apte à occuper cette fonction. Vous n’êtes donc pas là par hasard et devez avoir confiance en vos capacités.
Passez à l’action
“Je sens que je ne vais pas réussir”, “je n’arrive pas à résoudre ce problème”, “je ne suis pas à la hauteur”, “tout le monde va se rendre compte que je suis un incapable”, “ce n’est qu’une question de temps avant qu’on me renvoie”, sont autant de doutes qui vous empêchent d’agir. Si vous passez la journée à réfléchir sur votre travail, la peur va vous empêcher de prendre des initiatives. Vous resterez bloqué à une phase de réflexion et non d’action. Il faut que vous preniez conscience que tous ces doutes ne sont que des pensées et ne sont donc pas réels. C’est de cette manière que vous pourrez passer outre et avancer.
Engagez-vous
La peur de l’échec vous pousse à essayer d’augmenter vos chances de ne pas rater, et donc à ne pas prendre de risques. Mais en faisant cela, vous faites passer votre “sécurité” en priorité et non la tâche qui vous a été confiée. Cette peur vous pousse également à ne pas vous engager totalement et à rester en retrait de sorte que, si vous échouez, votre responsabilité ne soit pas mise en cause. Vous ne donnez donc pas votre opinion pour ne pas que l’on vous critique et vous essayez de rester toujours en retrait.
C’est exactement cette attitude qui fait que vous ne ferez pas du bon travail car vous vous sentirez bloqué et ne donnerez pas le meilleur de vous-même. Vous serez également plus à même d’échouer en vous retenant qu’en vous engageant totalement.
L’échec n’est pas votre ennemi
Vous n’avez pas le don de voir dans le futur et chacune de vos tâches peut être couronnée de succès comme l’inverse. Où est le problème ? Vous avez déjà connu des revers et ils ne vous ont pas anéanti pour autant. Il est même très probable qu’ils vous aient appris quelque chose et donc rendu plus fort. Il vous arrivera d’échouer, et c’est normal. Cela n’est pas plus un indicateur de votre capacité à réussir ou de vos talents, que votre style vestimentaire permet de savoir si l’on peut vous faire confiance.
Sachez également que l’échec n’est mal vu que dans un premier temps. Votre supérieur sera d’autant plus satisfait si vous lui montrez que vous avez osé essayer et que vous avez appris de vos expériences pour produire un meilleur travail.