L’IFOP et le spécialiste des RH Securex ont publié une étude sur l’absentéisme au travail, revenant sur ses raisons et ses conséquences.
Menée auprès d’un échantillon de 1 291 personnes, l’étude de l’IFOP et de Securex dresse un bilan de l’absentéisme au travail. Plusieurs tendances lourdes en émanent : si 15 % des actifs ont connu au moins 10 jours d’arrêt de travail en 2016, 20 % d’entre eux admettent qu’ils auraient pu y renoncer.
Des arrêts maladie aux raisons variables
Autre enseignement : 13 % des sondés se sont mis en arrêt pour des raisons qui n’avaient rien à voir avec la santé. Parmi les causes réelles figurent la “convenance personnelle” (19 %), “la surcharge de travail ou le non paiement des heures supplémentaires” (21 %) ou encore “l’absence de motivation” (18 %).
Des conséquences sur l’activité ?
Si ces raisons interrogent le management et la prise en compte de la fatigue, ces arrêts maladie “prétextes” sont un sujet de préoccupation. Ainsi, “64 % des actifs estiment que leur travail a déjà été impacté par les absences de collègues” et 66 % d’entre eux “ont le sentiment que les absences de collègues ont pu être préjudiciables aux performances de l’entreprise”.