Management

En 2021, 25 % des entreprises ont dû renoncer à recruter un cadre

Selon le dernier baromètre de l’Apec, 25 % des entreprises qui projetaient de recruter des cadres ont dû renoncer à le faire, pour au moins un poste. Cette proportion monte à 34 % pour les ETI et grandes entreprises.

En 2021, un quart des entreprises qui projetaient de recruter des cadres ont dû y renoncer. 47 % des entreprises ayant recruté au moins un cadre en 2021 n’avaient pas hésité à revoir la rémunération proposée à la hausse, en cours de processus de recrutements et à recruter des candidats n’ayant pas toutes les compétences techniques requises pour le poste ou ayant moins d’années d’expérience que prévu (respectivement pour 44 % et 40 % des entreprises ayant recruté au moins un cadre en 2021). Alors que les intentions de recrutements de cadres sont en hausse (67 % des entreprises de plus 250 de salariés envisagent d’embaucher au moins un cadre au cours de ce trimestre), et que les chiffres du chômage affichent une baisse significative, tout indique que le marché du travail, en particulier celui des cadres, retrouve sa dynamique. Cette année 2022, pourrait être marquée par un record en matière de recrutements de cadres, à la condition que toutes les entreprises trouvent les profils recherchés et surmontent leurs difficultés pour attirer et recruter.

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« Pour vaincre ces difficultés, il faudra jouer sur plusieurs terrains à la fois : la formation, la mobilité, l’attractivité »

Pour Gilles Gateau, directeur général de l’Apec, il faut rester vigilant : « Les difficultés de recrutement, de plus en plus aigües dans nombre de métiers, secteurs et territoires, sont celles qui menacent le plus la reprise : une entreprise sur cinq qui avait l’intention de recruter fin 2021 a renoncé faute d’avoir trouvé le candidat espéré ! Pour vaincre ces difficultés, il faudra jouer sur plusieurs terrains à la fois : la formation, la mobilité, l’attractivité, mais aussi changer de regard et adapter des pratiques de recrutement parfois trop « formatées » et pas assez inclusives, alors que beaucoup de compétences demeurent sous-employées chez les plus anciens comme chez les plus jeunes ».

 

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