Carrière

Expatriation, mode d’emploi : les métiers qui s’exportent, les pays qui recrutent

Le 30 mars à Paris, la Cité universitaire accueillera le salon S’expatrier mode d’emploi, organisé sous le haut patronage du secrétariat d’État chargé du Commerce extérieur, de la Promotion du tourisme et des Français de l’étranger. Partenaire de l’événement, Courriercadres.com vous propose chaque semaine de faire le point sur différentes problématiques de l’expatriation. Aujourd’hui, voici les métiers qui s’exportent et les pays qui recrutent.

 

2 à 2,5 millions de Français vivent à l’étranger, dont 1,7 million qui sont enregistrés aux consulats. Quels emplois occupent-ils au-delà des frontières de l’Hexagone ? Selon les chiffres de l’Apec (Association pour l’emploi des cadres), les offres d’emplois à l’étranger concernent à 80 % des postes techniques type ingénieur et à 15 % des postes à caractère commercial. À titre d’illustration, les jeunes expatriés occupant un premier poste à l’étranger proviennent à 25 % d’écoles d’ingénieurs, à 17 %, d’écoles de commerce et à 9 % des universités. L’association observe l’émergence de nouveaux postes liés à internet et à l’e-commerce. Un bémol toutefois : 8 expatriés sur 10 partis à l’étranger pour trouver un emploi échouent dans leurs démarches ou ne partent pas notamment à cause de la méconnaissance de la réalité économique du pays et des villes choisies. C’est notamment le cas des jeunes candidats qui visent des villes attractives de par leur image comme New York, Berlin ou Londres…) mais qui ne sont pas les lieux où les réservoirs d’emplois se trouvent réellement. Les postes à l’étranger les moins demandés concernent les domaines des RH, de la communication au sens large (marketing, pub) et de la culture. À savoir encore, 2 expatriés sur 10 créent leurs entreprises.

 

Mexique

Quant aux pays qui attirent le plus, l’Apec avance d’abord ceux qui sont situés en Europe (Grande-Bretagne, Belgique) suivi des États-Unis. L’Allemagne est quant à elle en chute notamment par rapport à la barrière de la langue et à la moindre attraction des régions où il y a de l’emploi (contre Berlin par exemple qui compte 20 % de chômage). Une montée en puissance de pays tels que la Pologne ou la Hongrie est observée pour cause de retour aux sources de petits-fils et arrières petits-fils d’émigrés. Enfin, des pays jusqu’alors peu visés par les expatriés émergent comme le Mexique. Le Canada et notamment le Québec restent toujours aussi attractifs.

Voir aussi S’expatrier, mode d’emploi : la check-list.

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