Article sponsorisé par Audencia
Pas facile, effectivement, de prendre les rênes du groupe Beillevaire, fort aujourd’hui de 350 collaborateurs à Machecoul, en Vendée, auxquels s’ajoutent de nombreuses crèmeries acquises partout en France et qui portent l’entreprise à plus de 700 personnes. Un challenge rendu d’autant plus délicat par un transfert de pouvoir spécifique aux entreprises familiales : à 40 ans, Fabrice succède à son père Pascal, fondateur, en 1980, de ce qui allait devenir une véritable success story dans le secteur de la laiterie.
Passionné par la vente qu’il a pratiquée pour le compte de plusieurs entreprises, Fabrice met désormais toute son énergie à poursuivre le développement du groupe familial en s’appuyant sur de solides acquis, tels qu’une vingtaine de boutiques à Paris et dans le Grand Ouest et des exportations vers une trentaine de pays.
Le MBA d’Audencia me paraissait idéal. Les retours que j’en avais étaient hyper positifs. Je me suis dit, allez, pourquoi pas ? J’ai fait une VAE, une « validation des acquis par l’expérience », parce que je n’avais pas de Bac+5, et j’ai intégré le parcours. Ça m’a énormément plu. J’ai aimé la diversité de l’apprentissage, la qualité des cours en finance, en contrôle de gestion, en droit du travail, en stratégie… Aujourd’hui, ce sont des outils que j’utilise tous les jours ! Cela m’a permis de crédibiliser mon arrivée au poste de directeur dans l’entreprise, d’affiner mon discours, de piloter des réunions avec le bon niveau de langage par rapport à mes interlocuteurs, de mettre en œuvre des outils d’indicateurs de gestion, de management, de pilotage de la performance auxquels je n’aurais jamais pensé. Les équipes ont beaucoup apprécié ce management plus structuré, plus visible. Tout le monde s’y est retrouvé.
Si je n’avais pas fait cette formation, j’aurais été complètement écrasé. Je n’aurais pas été capable de piloter les choses telles que je les pilote aujourd’hui, alors que comptes de résultats et autres bilans sont désormais mon quotidien. Si on ne comprend pas les subtilités de ce type d’outils, c’est difficile de mettre des indicateurs qui vont réagir sur les résultats qu’on souhaite obtenir. On perd du temps sur des choses qui ont peu de valeur ajoutée par rapport à des actions qu’on peut mettre en place pour atteindre les objectifs. Bref, on manage beaucoup plus posément et avec un meilleur résultat.
Je n’avais finalement pas trop le choix. Mon père est très charismatique. Aujourd’hui, on rentre dans une phase plus complexe de nos relations parce qu’il voit bien que j’avance. Il a de la peine à lâcher les rênes d’exploitation qui lui restent. Mais on travaille la-dessus et nous allons à réussir à mettre tout ceci en musique, mon père, mon frère et moi. Il y a du respect et de l’écoute entre nous, c’est une chance !