Selon un sondage réalisé par le site d’emploi Dogfinance, les salaires pratiqués dans le secteur financier sont plus faibles qu’on pourrait le penser.
Pour déterminer les revenus des professionnels de la finance, le site d’emploi spécialisé Dogfinance a interrogé 2 344 personnes issues du milieu bancaire, des assurances et des cabinets de conseil. Enseignement principal de cette étude : les salaires sont certes attrayants mais restent modestes par rapport à l’image que peut parfois renvoyer le secteur financier. Bien que les profils sondés soient assez diplômés -62 % ont au moins un bac + 4- et expérimentés, 61 % travaillant depuis au moins huit ans.
Des salaires fixes pas si élevés
Ainsi, plus de 60 % des salariés issus de la finance touchent entre 25 000 et 50 000 euros bruts par an. Dans le détail, 15 % reçoivent chaque année moins de 25 000 euros, 20 % entre 25 000 et 30 000 et 22 % des sondés ont des revenus compris entre 35 000 et 40 000 euros. Enfin, la part de personnes gagnant plus de 50 000 euros bruts annuels est inférieure à 20 %. Ces revenus semblent relativement bas dans la mesure où au sein du secteur du numérique, les salaires moyens à profil équivalant “s’échelonnent entre 31 650 euros par an pour un community manager dans la communication et entre 60 000 euros par an pour un ingénieur en cybersécurité“, selon une étude réalisée par JobiJoba.
Des primes courantes mais pas très élevées
Pour autant, les salaires ne sont pas figés car quasiment 60 % des sondés ont vu leur rémunération évoluer au cours de l’année qui s’achève. Ainsi, 78 % bénéficient d’une part variable qui vient s’ajouter à leur salaire fixe. Toutefois, les montants restent modérés : dans 56 % des cas, cette prime correspond à moins de 10 % de leurs revenus annuels. Et seuls 7,3 % des salariés du secteur financier touchent une prime représentant plus du tiers de leur revenu brut.
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