« Le désir est un mouvement qui nous permet d’atteindre des objectifs que l’on estime bons. Il faut bien distinguer les besoins de tout être humain de ses désirs qui sont plus complexes et qui ont quelque chose de l’ordre de l’affectif. On peut ainsi avoir faim, mais désirer un bon plat de fruits de mer qui va nous rappeler des souvenirs.
Pour Spinoza, le désir est le moteur de l’être humain, son essence, ce qui nous fait nous lever le matin et nous met de bonne humeur. Nous passons une grande partie de nos journées au travail, il est donc essentiel de désirer aller travailler, au-delà de travailler uniquement pour avoir un salaire et répondre à ses besoins fondamentaux.
Comme le rappelle Aristote, nous avons tous une nature singulière, des capacités, des talents. L’essentiel est d’apprendre à se connaître pour savoir ce qui va susciter du désir chez nous et va nous épanouir au travail, au lieu de cultiver des désirs mimétiques, ceux que la société veut ériger en normes mais qui ne nous correspondent pas. Ces désirs mimétiques ne vont pas vous rendre heureux. Carl Gustav Jung parle d’un processus d’individuation dans la réalisation de soi : il se réveille généralement entre 35 et 50 ans face au temps qui passe, en milieu de vie. On se pose alors davantage de questions existentielles, notamment sur ses désirs profonds.
C’est un travail d’introspection qui va nourrir nos désirs et le sens que l’on donne à notre vie, mais aussi nous apporter de la joie si nos désirs sont orientés consciemment et avec lucidité vers ce qui nous correspond vraiment. Les freins ? L’environnement de travail dans lequel vous évoluez si vous ne vous entendez pas avec vos collègues par exemple, ou pire que le climat est toxique. À l’inverse, retrouver de la créativité dans votre travail va vous relier à un élan vital, va vous connecter à la puissance de l’être. La dimension humaine et relationnelle joue également beaucoup.
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Pour moi la nature est un état naturel de chacun . Silence et solitude par n’importe quel temps où époque de l’année . Pour Frédéric Lenoir …. Sentir le vent sur la peau ou les odeurs d’herbes mouillées , la beauté d’un chèvre ou d’un marronnier ou une simple pâquerette sans réfléchir simplement sans parole sans pensée , c’est cela qui me fait vivre et ….vibrer
Pour Frédéric Lenoir au sujet de la nature . Mon approche est plutôt ce silence cette solitude et toucher la terre écouter les bruits sentir l’herbe mouillée et le vent sur la peau me sentir vivre et vibrer comme une corde de violon