La transformation des organisations passe par l’efficacité. Face à la tornade de bouleversements que nous vivons, la seule chance de réussir est de faire de la simplicité cette nouvelle efficacité. Cela passe notamment par des indicateurs capables d’accompagner la transformation par une représentation fidèle de la réalité de la structure. Par Bruno Walther, directeur général de Captain Dash*.
Gagner en efficacité ne se décrète pas, cela s’organise. Un des principaux éléments de cette organisation est la simplification des circuits de décision. Pourtant, nous préférons complexifier les choses plutôt que de les simplifier. Nous aimons donner une teneur compliquée aux problématiques pour assouvir notre propre besoin d’importance. Cette époque est révolue, il nous faut dorénavant agir vite.
Choisir les bons indicateurs
Redonner aux choses leur valeur originelle, prendre des décisions sur la base d’une analyse rationnelle. L’enjeu est de redécouvrir la valeur de la simplicité. Au-delà des mots, c’est un changement de fond qui se dessine déjà. Nos modes de pensée, nos actions et leurs conséquences ont radicalement changé. Nous ne sommes plus dans des modèles linéaires, le changement est devenu la norme et nous devons savoir l’épouser. Ce changement permanent n’est pas synonyme de complexité, c’est la manière dont nous l’appréhendons qui le rend complexe ou pas. Seule la façon dont nous pilotons nos organisations influe sur les impacts des changements, charge à nous d’être agiles pour en faire des atouts simples à apprécier. Le principe même de cette agilité passe par une visibilité claire et adaptée de ce qui se passe. Nous ne pouvons nous permettre de ne pas comprendre ce qui se passe, nous devons être acteur et il est alors essentiel d’avoir un référentiel précis. Les rôles des indicateurs est essentiel dans cette quête, mais plus encore le choix de ceux qui seront les bons et leur représentation.
Suivre le parcours de l’humain dans le changement
Choisir les bons indicateurs peut sembler compliqué. Quand on y regarde de plus près, ce sont encore les méthodes et process que nous avons bâtis qui pêchent. Nous nous attachons à créer des usines à gaz incompréhensibles et illisibles pour des experts. La réalité est beaucoup plus simple, peu d’indicateurs suffisent pour décider et surtout de nouveaux doivent émerger. Nous avons dorénavant une responsabilité, celle de libérer les indicateurs ! Ne pas les choisir dans des catégories prédéfinies par nos modes de fonctionnements dépassés, mais les trouver là où la vraie vie des organisations se joue, au cœur de l’humain. Qu’il soit collaborateur ou client, c’est l’humain qui mène la barque, c’est lui qui, a mieux que toute organisation, déjà compris le changement, tout simplement parce qu’il le vit en premier. Nous devons alors bien identifier les indicateurs clés, ceux qui définissent le parcours de l’humain dans le changement. Que l’on parle de collaboration, de réseaux sociaux, d’e-commerce ou de formation, tout est dorénavant lié et l’organisation doit savoir créer une représentation de cette nouvelle réalité. Celle qui lui permet d’accompagner ses collaborateurs en les écoutant mieux, et ses clients en les servant mieux. Une fois encore, cette représentation doit être simple, modulable et agile. Car la représentation que nous faisons de notre organisation et de son activité doit pouvoir rendre compte de la relation que nos clients et nos collaborateurs ont avec notre marque.
*Spécialisé dans la création de dashbords pour optimiser les données.