Alors que la crise sanitaire ne semble pas avoir dit son dernier mot, Atlassian, fournisseurs de logiciels de collaboration a publié les résultats d’une étude mondiale sur le travail à distance. Plus que jamais, un vaste mouvement d’adaptation est nécessaire au sein des entreprises.
Avec un taux de 62 %, contre 49 % dans le reste du monde, la France est le pays où la demande en travail hybride est la plus forte. C’est du moins ce que nous apprennent les résultats d’une étude menée par Atlassian. On apprend également que 54 % des collaborateurs affirment ressentir actuellement un fort esprit d’équipe et une certaine cohésion de groupe, mais constatent tout de même que cela commence à s’essouffler. Par ailleurs, 37 % des collaborateurs français pensent que le travail hybride peut être bénéfique aussi bien à titre individuel que pour l’entreprise toute entière. Autre enseignement intéressant, 74 % des sondés reconnaissent que cette flexibilité offerte par le travail hybride devrait faire partie intégrante de la culture d’entreprise
« Nous devons faire évoluer notre manière de travailler afin de maintenir une équipe engagée et une entreprise adaptable et durable, explique Dom Price, spécialiste du futur du travail chez Atlassian. Pour encourager les équipes distribuées, il faut adopter la personnalisation de masse et laisser les gens prendre le contrôle de leur semaine de travail. Si nous écoutons les demandes de nos employés et les aidons à s’épanouir, l’ensemble de l’organisation s’épanouira également. »
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Vers une amélioration des équipements
Par ailleurs en 2020, seuls 36 % des sondés français déclaraient qu’il était aisé de s’adapter au travail à domicile contre 53 % au niveau mondial. Atlassian nous apprend que, toujours en France, qu’ils disposent ou non d’un espace de travail dédié au travail, les salariés vont préférer un rythme hybride, 64 % s’ils disposent d’un espace de travail dédié et au calme, 58 % s’ils sont dans un espace de travail partagé.
En France, ils sont 67 % à avoir amélioré leur équipement pour le travail à distance. Et cette tendance se confirme dans le reste du monde puisqu’ils sont 51 % au Japon, 64 % aux États-Unis et en Australie et même 93 % en Inde.
Nos compatriotes sont, par ailleurs, 45 % à déclarer qu’ils passent moins de temps à échanger avec leurs collègues ou encore 33 % à confirmer qu’ils participent de moins en moins à des sessions collectives, préférant ainsi avancer de façon isolée. Ce qui explique pourquoi la majorité d’entre eux souhaite mêler travail à distance et présentiel.