Selon l’étude Face Value, fournisseur de solutions de gouvernance, de risque et de transparence, et Kroll, spécialiste du conseil en gestion des risques et intelligence économique, 85 % des entreprises de la grande consommation ont été confrontées à des défis en termes de réputation digitale.
La réputation digitale constitue un défi majeur pour les entreprises de grande consommation. Ainsi selon les résultats d’une enquête, notamment menée par Face Value, 25 % des entreprises ont subi une perte financière allant de 100 000 à 250 000 dollars en raison d’un problème de réputation sur les réseaux sociaux.
On apprend aussi que près de la moitié des entreprises de la grande consommation (FMCG), à l’échelle mondiale, dépenseront jusqu’à 50 % de leur budget marketing en influence sur les réseaux sociaux après la COVID-19. Par ailleurs, 14 % des entreprises françaises déclarent vouloir augmenter leur budget d’influence digitale de manière significative sous l’influence de la crise actuelle.
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Des budgets qui restent stables
Pour autant, moins d’un tiers des entreprises interrogées (27 %) en France, comme dans le reste du monde, utilisent des services de vérification par des influenceurs tiers. L’étude nous apprend aussi que pendant le confinement, les deux tiers des entreprises de la grande consommation ont soit maintenu leurs dépenses en matière d’influence au niveau d’avant la crise sanitaire, soit les ont légèrement augmentées, tandis que 19 % les ont augmentées de manière significative.
« On observe une transformation en profondeur des pratiques du marketing qui s’emparent des nouveaux leviers du digital, au détriment des outils traditionnels tels que la publicité ou les campagnes d’affichage, observe Carine Tourneur, managing director Valuation Advisory Services de Duff & Phelps, Les entreprises, notamment dans la grande consommation, montrent une importante satisfaction quant aux bénéfices qu’elles tirent de l’influence sur les réseaux sociaux. Si la période de confinement a été un accélérateur à cet égard, l’enquête montre, néanmoins, que les entreprises souhaitent continuer, après la période de pandémie, à réaliser ce type d’investissements « .
Prise de risques
L’enquête montre aussi que le marketing d’influence comporte certains risques. 85 % des entreprises de la grande consommation ont vu leur marque affectée négativement en raison d’une association ratée avec un influenceur, 25 % des répondants, en France, ayant déclaré avoir été confrontés à des problèmes de réputation à plusieurs reprises, contre 24 % à l’échelle mondiale.