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Le bureau, plus que jamais un lieu de lien social

Qu’est-ce-que le bureau évoque aujourd’hui ? Quelle est son utilisation actuelle et à venir ? C’est pour répondre à ces questions que la Fondation Jean Jaurès et le cabinet de conseil Selkis ont mené, avec l’Ifop, une étude sur le futur du bureau qui met en avant l’importance de l’espace de travail en matière de sociabilité.

 

Vers un “bureau fragmenté” ? Selon les résultats de la dernière étude IFOP pour la Fondation Jean Jaurès et le cabinet de conseil Selkis, 60 % des salariés travaillent tout le temps ou au moins une partie du temps dans un bureau. 21 % des sondés travaillent en open space, une proportion qui s’établit à 34 % en Île-de-France contre 18 % sur le reste du territoire.

L’enquête nous apprend également que 16 % des salariés travaillent en flex office, soit 10 % de l’ensemble. Un mode de collaboration qui concerne autant les femmes que les hommes. Par ailleurs, 38 % des personnes interrogées ayant un bureau attitré pendant que la configuration de leur espace de travail a une influence positive sur leur santé.

A l’inverse, 3 % des salariés n’ayant pas de bureau attitré pensent que la configuration de leur espace de travail a une influence néfaste sur leur santé.

 

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Obligation de présence

Nous apprenons également qu’un tiers des salariés de bureau considèrent que le principal inconvénient de la vie de bureau est l’obligation de présence lorsque ce n’est pas nécessaire. Par ailleurs, 20 % des salariés estiment que les fonctions ou les postes qui peuvent s’exercer à distance sont moins important que ceux qui s’exercent en présentiel.

La grande majorité des personnes interrogées, soit 81 % des salariés trouvent normal qu’en cas de généralisation du télétravail, l’employeur achète le matériel et 42 % trouvent normal que les postes devenus inutiles sans présence au bureau soient supprimés.

Enfin, 41 % des salariés qui travaillent dans un bureau pensent que l’avantage principale dans le fait d’y travailler est la possibilité d’échanger avec des collègues.

L’étude dresse aussi un état des lieux qui montre que plus de la moitié des salariés qui ont télétravaillé pendant la crise liée au Covid pensent qu’à l’avenir, le travail s’effectuera la moitié du temps au bureau, l’autre moitié en télétravail.

A l’heure où l’organisation des bureaux tend à ne plus spécifier les espaces en fonction de la position hiérarchique. Notons que 63 % des cadres considèrent que le fait d’avoir un bureau individuel est le signe que l’on a des responsabilités, quand moins de la moitié des ouvriers le pensent.

 

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