S’il reste recommandé, le télétravail n’est plus imposé par le gouvernement dans les entreprises comme c’était le cas face à la vague du variant Omicron.
Les règles concernant le télétravail sont assouplies à partir du 2 février, l’obligation ayant été levée par la ministre du Travail Élisabeth Borne. Elle continue cependant à conseiller le maintien partiel du distanciel, par prudence, le variant Omicron circulant encore fortement en France.
De plus, à compter du 16 février, les « moments conviviaux » pourront reprendre dans la sphère professionnelle, notamment les pots de départ et les rassemblements comme les séminaires.
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Par ailleurs, le protocole sanitaire met toujours l’accent sur l’importance de l’aération des locaux de travail, par une ventilation naturelle de préférence (portes et fenêtres ouvertes) en permanence si les conditions le permettent et au minimum 10 minutes toutes les heures.
Enfin les salariés vulnérables peuvent continuer à bénéficier de mesures de protections renforcées : isolement du poste de travail (mise à disposition d’un bureau individuel ou mise en place de protections matérielles) ; respect des gestes barrières renforcé ; absence ou limitation du partage du poste de travail ; nettoyage et désinfection renforcés du poste de travail et des surfaces touchées ; adaptation des horaires d’arrivée et de départ pour éviter les heures d’affluence dans les transports ; mise à disposition par l’employeur de masques de type chirurgical en nombre suffisant.
Quant aux salariés vulnérables particulièrement à risque et pour lesquels le télétravail n’est pas envisageable, ils peuvent être en activité partielle ou percevoir des indemnités journalières dérogatoires jusqu’au 31 juillet au plus tard.