Selon une étude d’HeyTeam, start-up RH qui digitalise le parcours collaborateur, près de 6 employés sur 10 ont vu leur lien altéré avec l’entreprise à la suite du départ d’un collègue.
Dans un contexte marqué par l’incertitude et les conséquences de la pandémie, les entreprises vivent une période de « grande démission », qui voit de plus en plus de salariés quitter le navire. Et pour cause, selon l’étude « La gestion des départs en entreprise« réalisée par Poll&Roll pour HeyTeam, start-up RH spécialiste du parcours collaborateur, 74 % des salariés ont vu un collègue quitter la société durant ces 12 derniers mois, 65 % de ces départs étant des démissions volontaires et 18 % des départs subis. Problème, seule la moitié de ces 74 % se dit satisfaite des méthodes utilisées par l’entreprise dans la gestion de ces séparations.
De manière générale, une minorité de salariés en ressort indemne : 56 % évoquent une charge de travail augmentée, 31 % un impact sur leur vie personnelle et leur santé mentale ou physique. Un constat qui concerne l’ensemble des secteurs. Les jeunes apparaissent plus touchés : 34 % avancent une conséquence sur leur santé, contre 23 % pour les plus de 50 ans.
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Lien altéré
Si les managers s’estiment, en majorité, suffisamment armés pour gérer les départs à répétition (81 %), seuls 53 % des salariés jugent bonne la réaction de l’entreprise durant cette période d’instabilité. Des données qui confirment l’importance stratégique de la gestion de l’offboarding par les entreprises et les managers. Tant pour des enjeux de marque employeur que de gestion interne des effectifs, à l’heure où les anciens employés sont des ambassadeurs de choix. Dans les cas où les départs sont mal vécus par les collaborateurs, le lien avec l’entreprise s’en voit directement altéré pour 43 % des répondants, en raison d’un déficit d’informations (23 %) ou d’un manque d’accompagnement (24 %).
Forces de proposition, les collaborateurs ayant vu un collègue partir formulent des solutions concrètes pour améliorer la gestion des départs. A commencer par une meilleure communication (58 %) et un management plus adapté (70 %). Dans le détail, les recommandations s’orientent également vers une réflexion collective pour réorganiser l’équipe (33 %), une communication plus transparente (32 %) et de meilleurs transferts de compétences (32 %).
