Dans un contexte post-crise où les contraintes et les exigences de résultats demeurent élevées, la quatrième édition du baromètre des soft skills de Lefebvre Dalloz Compétences souligne que les entreprises accordent une grande importance aux soft skills. Ces dernières sont perçues par beaucoup comme des atouts décisifs pour accompagner les transformations et soutenir la transition vers les emplois de demain.
Cependant, rares sont les entreprises qui disposent réellement d’outils ou de méthodes rigoureuses pour évaluer les soft skills. Beaucoup hésitent encore à mettre en place une politique d’identification et de développement de ces compétences, ou le font de manière trop informelle. En raison d’un climat économique incertain, elles privilégient souvent l’investissement dans la formation métier.
Or, les défis qui s’imposent à nous sont considérables. À l’échelle globale, 6 salariés sur 10 auront besoin d’être formés d’ici 2027. Et la moitié d’entre eux n’auraient pas accès aux formations nécessaires.
Quelles sont les compétences requises pour faire face aux enjeux ? En France, selon la même étude, les compétences jugées indispensables sont la résilience, la flexibilité et l’agilité. La pensée analytique est citée en 2e, à égalité avec l’IA et le big data. Sur les 3 groupes de compétences privilégiées par les décideurs, 2 relèvent donc des soft skills.
Les entreprises le comprennent de mieux en mieux : formation métier et formation aux soft skills font toutes deux indissociablement partie de la réponse aux transformations en cours. Elles se renforcent l’une l’autre. C’est ainsi que l’émergence des intelligences artificielles génératives commence à être perçue comme nécessitant un développement des formations aux soft skills.
Les entreprises doivent anticiper et répondre à l’automatisation des emplois en mettant l’accent sur ces compétences « douces » capitales que sont la créativité, la collaboration, la communication, la résolution de problèmes, l’empathie… Ces soft skills sont irremplaçables par les machines et sont essentielles pour s’adapter aux changements et à l’automatisation des emplois.
Le baromètre des soft skills de Lefebvre Dalloz Compétences, interroge chaque année les DRH, responsables formation, dirigeants et autres acteurs de l’entreprise pour suivre l’évolution des représentations et des pratiques sur les soft skills. Notre objectif : apporter notre contribution à cette prise de conscience collective, et en mesurer les progrès.