Edenred a dévoilé les résultats de sa huitième édition du baromètre Food (Fighting Obesity through Offer and Demand)*, programme créé en 2009 pour sensibiliser les employés et restaurateurs à l’importance d’une alimentation saine et équilibrée.
Dans le cadre du programme européen Food, coordonné depuis 10 ans par le groupe Edenred, 1 800 restaurateurs et 47 000 salariés issus de dix pays européens ont été interrogés sur leurs habitudes et leurs besoins autour de l’alimentation. Résultat : 71 % des Européens s’accordent une pause pour déjeuner durant leur journée de travail. En France, ce chiffre s’avère encore plus important puisque 81 % des collaborateurs s’accordent une pause pour manger le midi. “En France, la pause déjeuner est toujours sacrée. C’est une tendance qui se confirme d’année en d’année”, détaille Nathalie Renaudin, directrice du programme Food chez Edenred. Et pour la première fois depuis 2012, les Européens préfèrent déjeuner à l’extérieur dans un restaurant (23 %) plutôt qu’au bureau. “D’un point de vue de santé publique, c’est plutôt encourageant, estime Nathalie Renaudin. Car il peut être recommandé de faire de l’exercice physique et de marcher. Or, sortir pour déjeuner permet de faire une vraie pause et de se déplacer jusqu’à un autre lieu.”
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Qualité avant le prix
Le principal enseignement de ce baromètre reste que, désormais, les salariés européens ont pris conscience de l’importance d’une alimentation saine et équilibrée pendant les heures de travail. “Pour 77 % des salariés, la qualité nutritionnelle est importante voire très importante, détaille Nathalie Renaudin. C‘est dans les pays du sud de l’Europe que cette tendance est la plus forte.” Une prise de conscience qui se traduit dans le choix du lieu de restauration. Ainsi, 72 % des salariés français choisissent un restaurant en fonction des menus sains proposés. Un critère en forte hausse, puisqu’ils n’étaient que 28 % concernés par l’équilibre alimentaire il y a deux ans mais qui arrive derrière le critère prix. “Avec la Slovaquie, la France fait partie des exceptions. Car dans tous les pays étudiés, la qualité nutritionnelle des plats arrive en seconde place, devant l’aspect financier”, insiste Nathalie Renaudin.
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Application
Enfin, selon 65 % des salariés européen les nouvelles technologies peuvent avoir un rôle bénéfique sur l’alimentation au travail. Ainsi, parmi les solutions évoquées, les applications de recettes et de conseils nutritionnels sont considérées par la moitié des répondants comme le meilleur moyen d’adopter de meilleures habitudes alimentaires. Suivent ensuite les applications permettant d’avoir des recommandations de l’achat de produits (29 %) ou de suivi de calories dans la journées (26 %). Pour Edenred, ces besoins ne sont pas à négliger. “Nous savons que les salariés, mais aussi les restaurants, ont des attentes bien précises. Nous devons donc les prendre en compte et bien évidemment faire évoluer et adapter nos outils”, conclut la directrice du programme Food. .
* Edenred a interrogé plus de 20 000 employés et près de 1 300 restaurateurs dans 8 pays européens : Autriche, Belgique, Espagne, France, Italie, Portugal, République Tchèque, Roumanie, Suède et Slovaquie.