Edenred a dévoilé, jeudi 19 octobre, les résultats de la cinquième édition du baromètre Food (Fighting Obesity throuht Offer and Demand)*, programme créé en 2009 pour sensibiliser les employés et restaurateurs à l’importance d’une alimentation saine et équilibrée.
Résultat : 50 % des personnes interrogées ont déclaré que les nouvelles technologies leur permettraient d’avoir des habitudes alimentaires plus saines. Dans le détail, la moitié des salariés au Portugal, en Slovaquie, en Italie, en Espagne ou encore en République Tchèque identifie les nouvelles technologies comme un atout pour adopter une alimentation plus équilibrée. En revanche, “42 % des employés français n’en voient pas encore l’utilité”, note l’étude.
La qualité nutritionnelle, un critère clé
Avec 72 % des employés interrogés déclarant prendre une pause déjeuner chaque jour, l’habitude est bien ancrée dans le quotidien des Européens. Ce chiffre dépasse même les 80 % au Portugal et en Slovaquie. De plus en plus, l’attention portée à la qualité nutritionnelle des repas s’affirme puisque 3 salariés sur 4 en font un critère important dans leur choix de restaurant. “De la même façon, un salarié sur deux prend en compte la valeur nutritionnelle du plat au moment de choisir son déjeuner. Elle constitue même le deuxième critère de choix le plus important juste derrière ‘l’envie du moment’ et devant le prix”, précise l’étude.
Des disparités nationales
Des résultats qu’il faut nuancer en fonction des pays. Car sur l’ensemble de ces questions, de fortes disparités nationales sont constatées par le baromètre Food. Par exemple, 87 % des salariés italiens considèrent que l’équilibre des plats servis est un critère important lors du choix d’un restaurant contre 61 % en République tchèque. Pour le choix de la commande, le constat est le même : 73 % des salariés espagnols prennent ainsi en compte l’équilibre du plat dans leur choix alors qu’il n’influence que 28 % des Français.
Des restaurateurs de plus en plus concernés
De leur côté, les restaurateurs semblent de plus en plus intéressés et concernés par une offre de repas saine. Ils sont de plus en plus nombreux à souligner une demande accrue de la part de leurs clients. Ainsi, entre 2012 et 2016, la part de restaurateur ayant constaté un accroissement de la demande en matière de repas équilibrés a augmenté de presque 20 points, passant ainsi de 17 % à 36 %. “Elle a légèrement diminué en 2017, mais reste tout de même significative (30 %)”, note l’étude. Là encore, des disparités nationales sont constatées : au Portugal ou en Espagne, plus de 6 restaurateurs sur 10 ont noté une hausse de l’attention portée par leurs clients sur le caractère équilibré de leur repas. Tandis qu’en France et en République Tchèque ils de sont que 16 % et 20 %.
* Edenred a interrogé plus de 20 000 employés et près de 1 300 restaurateurs dans 8 pays européens : Autriche, Belgique, Espagne, France, Italie, Portugal, République Tchèque et Slovaquie.