Entreprise

Pour les salariés, le “bureau du futur” rime avec travail en équipe

Les salariés plébiscitent, pour l’après-Covid, le travail hybride et un “bureau du futur” qui devra surtout permettre la collaboration et le travail en équipe, nous apprend le “baromètre de l’entreprise nouvelle génération” de The NextGen Enterprise.

Après deux ans de crise sanitaire, le travail hybride est devenu “un optimum” pour 83 % des entreprises, et le souhait des collaborateurs (45 %) comme des employeurs penche vers un rythme de 2 à 3 jours de télétravail, selon le “baromètre de l’entreprise nouvelle génération” de The NextGen Enterprise, Aneo et Holaspirit. “Un équilibre devrait s’établir sur ces valeurs selon les métiers, la culture de l’entreprise et le niveau de développement de l’intelligence collective des équipes”, peut-on lire dans cette étude, publiée le 20 octobre dernier, en amont de The NextGen Summit, le premier sommet européen des “organisations adaptatives”, qui aura lieu les 24, 25 et 26 novembre 2021.

Cette enquête, qui repose sur le sondage de plus de 1 000 salariés et dirigeants français et européens, nous apprend aussi que les employés “aspirent à disposer d’une certaine souplesse” quant au moment, au lieu et à la durée de leur travail. Concernant les lieux du télétravail, les salariés sont 91 % à plébisciter leur domicile en premier, mais 40 % envisagent aussi de travailler dans un tiers lieu situé à proximité de leur domicile. L’option d’un autre site de la société est envisagée de façon marginale (8,3 %).

 

Les moments communs au bureau, jugés ”cruciaux“

Et lors des journées passées dans les locaux de l’entreprise ? Les salariés sont 40 % à “espérer” un “réaménagement” des bureaux. “Les employés ne voudront plus s’asseoir sur une longue rangée de stations de travail. Il sera nécessaire de réaménager les bureaux avec des espaces variés tels que des pods (espaces configurables permettant de travailler en petites équipes), des meubles ou des plantes”, indique l’étude.

Le retour au bureau est “jugé crucial pour une large majorité pour consolider le sentiment d’appartenance, développer les capacités d’intelligence collective et de culture”. 79,2 % d’entre eux considèrent ainsi les moments communs comme “essentiels” pour permettre le travail hybride et la flexibilisation du temps de travail. Ainsi, ces “jours ou moments communs”, durant lesquels tous les salariés seraient réunis en présentiel, devraient selon eux permettre de développer des “moments de convivialité (déjeuners, célébrations…)” (69 %), des “activités collectives (ateliers, créativité…)” (63 %), et des “rituels collectifs” physiques (53 %).

Dans ce sens, ils considèrent aussi que le “bureau du futur” devra, après la crise du Covid, permettre “la collaboration et le travail en équipe” (83 %), ainsi que le développement de “relations informelles avec les collègues” (77 %). Ils sont aussi 45 % à estimer que les locaux des entreprises devront aussi leur permettre de “s’isoler et de se concentrer”.

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