Selon l’étude The Workforce View in Europe 2019, publiée par ADP, 46 % des salariés français songent à quitter leur entreprise dans les 5 prochaines années.
Les salariés français restent ouverts en matière de mobilité professionnelle, selon l’étude The Workforce View in Europe 2019, publiée par ADP, entreprise spécialisée dans les solutions RH. Pour cette enquête, plus de 10 000 salariés européens ont été interrogés, dont 1 400 Français. Et les résultats montrent que les collaborateurs Français ne sont pas frileux à changer d’entreprise. Ainsi, près d’1 Français sur 2 (46 %) déclarent songer à quitter son entreprise dans les 5 ans à venir.
Court terme
22 % seraient même prêts à le faire dans les deux prochaines années. Sans surprise, les Millénials et la Génération Z sont les plus enclins à changer d’entreprise puisqu’ils sont respectivement 29 % et 36 % à envisager quitter leur organisation actuelle dans les 2 ans. Et si de manière générale, les Français affirment vouloir rester en moyenne 5 ans dans la même structure, 27 % souhaitent continuer à y travailler jusqu’à leur retraite. Les employés qui évoluent dans l’éducation et la formation, les professionnels de santé ou encore ceux travaillant dans le domaine des transports restent les plus nombreux à vouloir finir leur carrière dans leur organisation actuelle. A contrario, 36 % des professionnels du marketing et des média ont l’intention de rester moins de deux ans dans leur entreprise.
Enjeu crucial
Au niveau européen, les collaborateurs les moins fidèles à leur employeur sont les Polonais dont 37 % des répondants veulent partir de leur organisation d’ici 2 ans et 17 % seulement envisagent d’y rester jusqu’à la fin de leur carrière professionnelles. Soit deux fois moins que les Espagnols qui sont 34 % à déclarer avoir l’intention d’exercer au sein de leur entreprise jusqu’à leur retraite.
“L’engagement des collaborateurs est un enjeu crucial pour les employeurs. (…) Toute entreprise qui cherche à améliorer son taux de rétention doit prendre ce nouvel enjeu en compte, sous peine de voir partir ses meilleurs talents à cout ou moyen terme”, analyse Carlos Fontelas de Carvalho, président d’ADP en France et en Suisse.