La mobilité professionnelle est plus que jamais d’actualité. C’est du moins ce qu’a conclut l’étude Ifop réalisée pour la Fédération Syntec. Ce sondage porte spécifiquement sur l’attractivité territoriale et la perception qu’en ont les actifs.
Suite au confinement causé par la pandémie du Coronavirus, la volonté de changer de région pour raison professionnelle a grandi chez les actifs français. Ce besoin de changement a été davantage présent pour la population d’Île-de-France, sur 10 actifs franciliens 6 manifestaient cette envie contre 4 toutes régions confondues. À l’ inverse, seulement 26 % des personnes interrogées seraient intéressées à l’ idée de quitter une petite ou moyenne agglomération pour une métropole pour raison professionnelle. Quand l’option parisienne est évoquée, ce chiffre baisse à 16 %. “Dans un contexte post-confinement qui a rebattu les cartes du rapport au travail et de son organisation, l’attractivité des régions est une réalité pour les actifs franciliens qui sont majoritaires à être intéressés par une mobilité professionnelle hors région parisienne”, explique Flora Baumlin, directrice d’études pour l’Ifop dans un communiqué de presse.
Une hausse de l’attractivité
Toute cette situation a renforcé la confiance accordée aux acteurs régionaux et a donc augmenté l’attractivité des territoires. 86 % des personnes interrogées font confiance aux TPE et PME et 78 % plus largement à la région. La fédération Syntec mène, à l’occasion de cette étude, une réflexion globale sur la manière dont certains secteurs d’avenir, à savoir les secteurs du numérique, de l’ingénierie, du conseil, de la formation professionnelle et de l’événement, peuvent contribuer à endiguer une fracture territoriale. Plus d’une entreprise des secteurs d’avenir sur deux se trouve en région. Ces dernières peuvent donc, d’après ce sondage, agir comme des leviers et contribuer au dynamisme économique des territoires régionaux.
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