La plate-forme de recherche d’emploi Jobijoba.com a publié son classement des revenus courants dans le secteur du numérique.
En se basant sur l’analyse des offres d’emplois publiées sur son site, Jobijoba.com a pu estimer les salaires pratiqués dans l’industrie numérique. Premier enseignement : les entreprises en rapport avec le digital recherchent plus particulièrement des profils tournés vers les domaines pointus que sont “la sécurité systèmes et réseaux, la programmation et le développement web et mobile”. Ainsi, les métiers d’administrateur systèmes et réseaux, data scientist, développeur, community manager et webdesigner/ intégrateur “figurent parmi les plus recherchés par les recruteurs”, selon Jobijoba.com. Deuxième enseignement : la digitalisation touche aussi des secteurs plus traditionnels de l’économie. Dans le marketing, le métier de growth hacker (les boosters de croissance dans les start-up) monte en puissance, tout comme le content manager sur des postes en rapport avec la communication. Même dynamisme pour les référenceurs SEO SEM, les responsables d’acquisition online ou les responsables de la sécurité des systèmes d’information : si le volume d’offres n’est pas très élevé d’après Jobijoba, les candidats “sont encore plus rares”, les mettant donc en position de force pour négocier leur salaire.
Des écarts importants à poste égal
La rareté des profils influe sur les rémunérations. Ainsi, les salaires moyens “s’échelonnent entre 31 650 euros par an pour un community manager dans le secteur de la communication à 60 000 euros par an pour un ingénieur en cybersécurité”. Entre ces deux extrêmes, cela varie énormément : un responsable de la sécurité des systèmes d’information touche en moyenne 59 998 euros, contre 48 500 euros pour un growth hacker, 46 530 euros pour un content manager et 34 400 euros pour un traffic manager… Notons toutefois des différences notables au sein d’une même profession selon l’expérience et l’entreprise. Pour un content manager, la fourchette est comprise entre 33 060 euros et 60 000 euros. Et entre 32 000 euros et 65 000 euros pour un growth hacker… Bref, préparez vous à négocier.