Management

Recrutements : 74 % des employeurs pensent que le numérique améliore le processus

Les recrutements restent dynamiques malgré la crise. Ils se sont aussi digitalisés, et devraient continuer de l’être, selon une récente étude OpinionWay pour l’agence d’emploi Bruce.

Malgré l’impact de la crise sur le marché du travail, le recrutement n’a finalement “pas subi de ralentissement”, indique une étude OpinionWay pour l’agence d’emploi Bruce, publiée le 29 juin 2021. Ainsi, 97 % des employeurs ont effectué au moins un recrutement sur cette période, et 24 % ont recruté 5 à 10 personnes au cours de l’année passée. “Un constat qui démontre la résilience et le dynamisme des entreprises françaises dans un contexte singulier, puisque 87 % des employeurs ont pour objectif de recruter à nouveau dans les 12 prochains mois”, précise l’enquête, réalisée en mai dernier auprès de 1 030 “talents” (salariés et demandeurs d’emploi) et 203 dirigeants / DRH.

Côté candidats, 1 Français sur 10 a changé de travail au cours des 12 derniers mois, et 32 % des “talents” ont l’intention de changer de travail dans l’année qui vient, “du fait d’une crise sanitaire qui remet globalement en cause la perception du travail et pousse à envisager des changements”. Ainsi, 42 % des salariés interrogés indiquent “trouver moins de sens dans leur travail” depuis la crise sanitaire, 57 % précisent rester dans leur entreprise actuelle “faute de trouver mieux ailleurs”, et 52 % par “peur de changement professionnel en temps de crise”. Ils sont aussi 35 % à envisager de changer de secteur ou de métier après la pandémie.

 

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Une digitalisation à chaque étape du recrutement

L’enquête OpinionWay x Bruce décrit une “digitalisation” croissante du marché de l’emploi, qui est “plus intégrée côté employeurs” qu’avant la crise. 82 % des DRH et dirigeants ont notamment dû adapter leurs méthodes de recrutement depuis mars 2020, en faisant moins reposer le processus sur le présentiel.  Les types de contrats qui “se prêtent le mieux” au recrutement digital sont selon l’étude, les emplois qualifiés (38 %).

La digitalisation touche “l’ensemble des étapes dans le process” de recrutement : les méthodes de sourcing des candidats, la sélection des “meilleurs profils”, les entretiens, les tests de recrutement, la récupération des documents administratifs, ainsi que le suivi des candidatures, la communication avec la future recrue et l’onboarding” des nouveaux collaborateurs.

Selon l’étude, cette digitalisation ne devrait pas être “remise en cause par la sortie de crise sanitaire”. 60 % des employeurs prévoient ainsi de continuer d’avoir recours au numérique pour le sourcing, la sélection des profils, la dématérialisation des documents et le suivi des candidatures.

Finalement, 74 % des employeurs pensent que le numérique améliore le processus, ainsi que 60 % des candidats. Les DRH et les dirigeants se montrent “plus enthousiastes que les talents, notamment sur les dimensions liées à la personnalisation”. Ainsi, s’ils sont tous d’accord sur le fait que le numérique apporte un certain “gain de temps” (83 % des deux côtés), et “facilite les échanges” (68 % des recrues, 76 % des employeurs), les ressources humaines sont 70 % à estimer pouvoir “s’adresser de façon plus personnalisée aux candidats”, alors que ces derniers ne sont que 56 % à le penser.

À noter aussi que 75 % des employeurs pensent que le digital leur donne accès à de meilleurs profils, que 82 % estiment qu’il simplifie le suivi du processus, et 80 % la gestion administrative des ressources humaines.

 

 

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