Entretenir un réseau professionnel est jugé indispensable par 66 % des cadres dans une étude réalisée par HEC au Féminin, Ipsos et le Boston Consulting Group. Pourtant, pour 85 % des interrogés il se crée essentiellement au gré des rencontres. Il est le fruit d’une démarche construite pour seulement 15 %. De plus, beaucoup jugent cette activité chronophage.
Trouver un emploi, progresser et entretenir un réseau professionnel semble être la trajectoire idéale aujourd’hui. Pourtant, les cadres ne sont pas forcément à l’aise avec cette pratique.
Confiance et feeling
Les rencontres qui permettent de construire un réseau se font notamment lors des études supérieures (50 %) et du premier emploi (58 %). Cette nécessité est encore plus présente chez les jeunes. Les moins de 30 ans sont 86 % à considérer le réseau comme indispensable pour progresser professionnellement. Les bénéfices cités par les répondants sont nombreux : recommandation, conseil, obtention d’information et visibilité. Les critères clés pour considérer qu’une personne fait partie de son réseau sont la confiance (92 %) et le feeling (89 %).
Apprendre les techniques
Dans la pratique, l’étude montre qu’il existe beaucoup d’incertitudes sur la manière d’entretenir son réseau. Pour 49 % des cadres, cela demande des efforts considérables, et même pour certains un apprentissage et des techniques (59 %). 73 % affirment ne pas avoir suffisamment de temps pour l’entretenir.
Les réseaux sociaux pas forcément efficaces
La taille du réseau semble être un critère essentiel de qualité. Ainsi, 23 % des sondés ayant 20 personnes ou moins dans leur cercle jugent avoir un bon réseau. Tandis que ce taux de satisfaction grimpe à 68 % pour ceux qui en ont plus de 50. Les réseaux sociaux ne sont pas forcément considérés comme des facilitateurs, puisqu’ils sont jugés efficaces par seulement 44 % des répondants. Les rencontres physiques restent le principal outil de la construction d’un réseau.