Selon une enquête réalisée par Aon, spécialiste, notamment, du conseil en gestion des risques, sur la santé au travail, 93 % des employeurs de la région Emea (Europ, Moyen-Orient et Afrique) établissent une corrélation entre la santé et les performances de leurs salariés.
Aon a interrogé 500 responsables RH et responsables de la gestion des risques dans 22 pays de la zone Emea afin de prendre le pouls des dispositifs mis en place concernant la santé au travail.
Peut mieux faire
Il en ressort que 93 % des employeurs sondés établissent une corrélation entre la santé et les performances de leurs employés. Une situation encourageante. “Il reste cependant du chemin à parcourir et il s’agit maintenant de mettre en place une véritable stratégie visant à accompagner les salariés en mesurant la performance d’un programme qui réponde efficacement aux objectifs de l’entreprise”, nuance Antoine Bosonnet, DRH d’Aon France.
Dans ce cadre, seules 13 % des personnes interrogées mesurent les résultats des stratégies de santé proposées à leurs employés.
La faute aux salariés
L’étude montre que les contraintes budgétaires sont perçues comme le principal obstacle à la mise en œuvre de stratégies de santé par 69 % des personnes interrogées. 65 % désignent le stress et la santé mentale comme principal sujet d’inquiétude. Malgré ce chiffre, seuls 32 % des employeurs ont instauré des programmes axés sur la santé émotionnelle et psychologique. Si la santé physique des salariés représente le problème majeur de 53 % des sociétés, ils sont 49 % à mettre d’abord en cause une mauvaise hygiène de vie chez leurs employés.
Aide financière
Enfin, 23 % des sondés prévoient d’instaurer des programmes d’accompagnement financier pour favoriser le bien-être de leurs salariés. “Le thème de la situation financière revient de plus en plus souvent dans les discussions et parmi les programmes de santé proposés par les entreprises, la santé financière devrait enregistrer la plus forte croissance”, complète Antoine Bosonnet.