Selon une étude de Robert Half sur les règles de savoir-vivre au travail, la majorité des entreprises ont lâché du lest sur ces questions. Une façon d’attirer et de retenir les collaborateurs.
D’après une étude de Robert Half réalisée dans 28 grandes villes américaines, auprès de 2 800 responsables en poste, la présence d’animaux de compagnie au bureau (51 %), la grossièreté dans les propos tenus (54 %) et les opinions politiques assumées (48 %), sont toujours autant mal vus dans les entreprises.
Toutefois, “en raison d’un marché pénurique en matière de candidats, les organisations lâchent du lest depuis une dizaine d’années, afin d’attirer et de retenir les collaborateurs, notamment les plus jeunes”, observe le cabinet de recrutement spécialisé. Ainsi, un tiers des entreprises ne se formalisent pas si les collaborateurs arborent des tatouages visibles (35 %), une tenue sportive ou décontractée (34 %) ou une “couleur de cheveux atypique” (34 %).
“Des règles ou un code de conduite implicites”
L’étude indique qu’il existe malgré tout “des règles ou un code de conduite implicites et propres à toute entreprise ou à tout secteur d’activité. Certes, les collaborateurs doivent se sentir à l’aise, néanmoins il importe, au bureau, d’être respectueux et de faire en sorte que certains comportements ne suscitent pas la distraction ni ne compromettent la réputation professionnelle d’une organisation.” Par exemple, pour les cadres interrogés, écouter de la musique sans casque (41 %) et regarder en streaming des événements sportifs (39 %) devrait rester formellement interdit au bureau.