Le 30 mars à Paris, la Cité universitaire accueillera le salon S’expatrier, mode d’emploi, organisé sous le haut patronage du secrétariat d’État chargé du Commerce extérieur, de la Promotion du tourisme et des Français de l’étranger. Partenaire de l’événement, Courriercadres.com vous propose chaque semaine de faire le point sur différentes problématiques de l’expatriation. Aujourd’hui, quelques pistes concernant la scolarité de vos enfants.
Vous êtes sur le point de partir en expatriation. Qu’adviendra-t-il de votre progéniture ? S’il est possible de scolariser vos enfants dans les écoles du pays de destination, cela risque de devenir problématique lors du retour en France. Pour garder le contact avec le système national, il est possible de les inscrire dans un lycée français par le biais de l’Agence pour l’enseignement français à l’étranger (AEFE). Il existe trois statuts différents : les établissements qui relèvent directement du système français, ceux qui sont conventionnés et les écoles privées qui ont signé un partenariat avec l’AEFE. Le point commun entre ces trois systèmes : les enseignements suivent les programmes français. Ils se concluent, comme en France, par le baccalauréat.
Cours bilingues
Cette scolarité a néanmoins un coût. Il varie selon les pays d’accueil et le revenu des parents. En moyenne, le tarif s’élève à 3 500 euros annuel, mais ce n’est pas très représentatif vu la variabilité des frais d’un pays à l’autre. Selon l’AEFE, 21 % des élèves des lycées du réseau bénéficiaient d’une aide à la scolarité entre 2015 et 2016. 46 % d’entre eux ont une aide à 100 % [voir les conditions d’obtention sur le site de l’AEFE]. En matière de solution, il existe encore La Mission laïque française (MLF), qui a pour objectif de diffuser la langue et la culture française par la scolarisation à l’étranger. Les établissements de la MLF se répartissent entre ceux qui sont traditionnels et des écoles d’entreprises. 494 établissements sont homologués par le ministère de l’Éducation nationale, de l’Enseignement supérieur et de la Recherche, dont 88 de la MLF.
Échelon municipal
Il existe sinon des dispositifs complémentaires comme le label français éducation, qui est accordé “ aux établissements scolaires étrangers qui participent, dans le cadre de leur enseignement national, au rayonnement de la langue et de la culture françaises”, selon le site labelfranceducation.fr.
Enfin s’il n’existe pas d’établissement scolaire français, le Cned (centre national d’enseignement à distance) propose des solutions adaptées. Les enfants peuvent suivre le programme français ou bien une scolarité complémentaire internationale en parallèle de ce qui est proposé localement. Quant à la garde des très jeunes enfants, la brochure Expatriation, 15 clés pour partir et revenir l’esprit tranquille vous conseille de vous renseigner à l’échelon municipal de votre lieu de destination. “Dans le cas d’une garde à domicile, il convient de s’assurer du bon respect de la législation locale (droit du travail, droit au séjour notamment)”, précise encore le document.
Retrouvez les autres articles de cette série :
Les métiers qui s’exportent et les pays qui recrutent