Une nouvelle étude CareerBuilder dévoile les facteurs qui freinent la compétitivité de l’entreprise. Elle révèle que les comportements farfelus des salariés, les réunions et les pauses cafés, par exemple, sont en cause.
Qu’est-ce qui fait perdre le plus de temps aux salariés pendant leurs heures de travail ? Envoyer des textos ou surfer sur le Web à des fins personnelles ? Une nouvelle étude CareerBuilder lève le voile sur les différentes raisons qui font perdre le plus de productivité dans l’entreprise. Elle identifie notamment les comportements que des salariés eux-mêmes qualifient comme les plus chronophages et contre-productifs pendant leurs heures de travail.
Les ragots ou potins retardent le travail
L’étude démontre sans surprise que l’utilisation des technologies à des fins non professionnelles est l’un des facteurs d’improductivité au travail. Près d’un salarié sur cinq (24 %) admet passer, dans une journée classique de travail, au moins une heure au téléphone, e-mails ou textos pour des raisons privées. De même, 21 % d’entre eux estiment passer une heure voire plus à faire des recherches non professionnelles sur le Web (news, photos, Facebook, etc.). Près d’un salarié sur quatre cite également les pauses clopes ou café et près d’un salarié sur deux incrimine les ragots ou les potins. L’étude pointe également les réunions ou les collègues bruyants.
Elle rapporte aussi les situations les plus étranges que des salariés ont connu en surprenant leurs collègues de travail dans une situation “inadéquate au bureau”. À titre d’exemple, elle cite des salariés qui se cachent dans les box pour effrayer leurs collègues, une salariée se rasant les jambes aux toilettes ou encore une salariée qui avait apporté son oiseau et s’en occupait au travail.
Limiter Internet au bureau
Face à ces différentes situations, près de ¾ des employeurs sondés (73 %) ont mis en place certaines pratiques visant à limiter les “productivity killers”, ou les choses les plus invraisemblables vues au travail. Parmi celles-ci, la limitation de l’accès à certains sites Internet sur les postes de travail, l’interdiction de coups de fil personnels ou l’usage des téléphones portables au travail. Certains employeurs ont également décidé de prévoir des créneaux précis pour les pauses ou les heures de repas quand d’autres ont accepté le télétravail ou décidé de limiter l’usage des réunions.