\u00a0<\/p>
Son parcours :<\/strong> En 2008, Ingrid Jean-Baptiste d\u00e9m\u00e9nage \u00e0 Los Angeles en tant que journaliste. Dans la ville du cin\u00e9ma, elle rencontre beaucoup de personnes issues de ce milieu professionnel. Certains lui sugg\u00e8rent m\u00eame d\u2019en faire. C\u2019est un secteur qu\u2019elle conna\u00eet bien, elle qui a d\u00e9j\u00e0 pris des cours de th\u00e9\u00e2tre au cours Florent et au conservatoire quelques ann\u00e9es auparavant. Les deux ann\u00e9es suivantes, elle fait beaucoup d\u2019all\u00e9es et venues entre Paris et Los Angeles, pour finalement s\u2019installer \u00e0 New-York et d\u00e9marrer l\u2019Actors Studio, une \u00e9cole d\u2019art dramatique tr\u00e8s r\u00e9put\u00e9e outre-Atlantique, en avril 2010. Apr\u00e8s deux ans de cours, c\u2019est un grave accident de voiture qui la stoppe net dans ses activit\u00e9s, \u201cun tournant dans ma vie\u201d. Une colonne vert\u00e9brale fractur\u00e9e et 7 c\u00f4tes cass\u00e9es l\u2019emp\u00eachent de se rendre \u00e0 des auditions. La convalescence dure une ann\u00e9e, au bout de laquelle elle finit par cr\u00e9er une agence de production pour promouvoir des r\u00e9alisateurs \u00e9mergents du monde entier, avec des films positifs. En 2013, a lieu la premi\u00e8re \u00e9dition du Chelsea Film Festival* avec 17 films de 13 pays diff\u00e9rents. En octobre 2017, la derni\u00e8re \u00e9dition a rassembl\u00e9 90 films de 26 pays diff\u00e9rents.<\/p> Son exp\u00e9rience professionnelle :<\/strong> \u201cIci, tout va plus vite. On vous fait plus confiance assez rapidement si votre projet est solide. Ce n\u2019est ni une question d\u2019\u00e2ge ni de formation ou de carri\u00e8re. Si on voit que vous avez la possibilit\u00e9 de mener \u00e0 bien votre projet, on va vous tendre la main. Par contre, si ce n\u2019est pas le cas, les Am\u00e9ricains ne prennent pas beaucoup de risques. S\u2019ils investissent financi\u00e8rement ou en terme de temps, c\u2019est qu\u2019ils savent qu\u2019il y a du potentiel. Il y a aussi une grande ouverture d\u2019esprit qu\u2019on retrouve ailleurs dans plusieurs pays d\u2019Asie ou en Afrique.\u201d<\/p> Les Troph\u00e9es des Fran\u00e7ais de l\u2019\u00e9tranger :<\/strong> \u201cC\u2019\u00e9tait une belle reconnaissance de mon travail et des gens qui m\u2019ont soutenue. Depuis, j\u2019ai eu beaucoup d\u2019articles et j\u2019ai \u00e9t\u00e9 invit\u00e9e \u00e0 de nombreux \u00e9v\u00e9nements. Concr\u00e8tement, recevoir ce prix a aid\u00e9 \u00e0 la promotion de ce que je fais en tant qu\u2019actrice et productrice de films.\u201d<\/p> Ses conseils sur l\u2019expatriation :<\/strong> \u201cJe n\u2019ai pas eu de mauvaises exp\u00e9riences mais une expatriation<\/a> n\u2019est pas simple. Si je n\u2019avais qu\u2019un seul conseil \u00e0 donner, ce serait d\u2019aller sur place avant de s\u2019installer d\u00e9finitivement pour voir si on peut s\u2019adapter au pays et \u00e0 sa culture. Il faut y passer du temps pour bien m\u00fbrir son choix.\u201d \u00a0<\/p> D\u00e9couvrez l\u2019interview d\u2019Herv\u00e9 Heyraud, fondateur du petitjournal.com<\/a><\/p><\/blockquote> \u00a0<\/p> Son parcours :<\/strong> Alors qu\u2019Adrien Bouillot travaille dans l\u2019analyse de donn\u00e9es et le management<\/a> du changement, il passe son dipl\u00f4me de Sciences Po en 2015 et part vivre au Ghana pour assouvir son envie de changement et de challenge. Le jeune dipl\u00f4m\u00e9 veut travailler dans le milieu de l\u2019\u00e9ducation et le pays compte un march\u00e9 d\u00e9velopp\u00e9, avec le meilleur taux d\u2019alphab\u00e9tisation d\u2019Afrique. Il d\u00e9veloppe alors Chalkboard Education<\/a>, une application de e-learning.<\/p> Son exp\u00e9rience professionnelle :<\/strong> \u201cIci, il faut micro-manager tout le monde. C\u2019est dans la culture de v\u00e9rifier si les rendez-vous ont bien \u00e9t\u00e9 effectu\u00e9s par les commerciaux, checker les horaires, les notes de frais\u2026 Et ce, m\u00eame pour des postes autonomes.\u201d<\/p> Les Troph\u00e9es des Fran\u00e7ais de l\u2019\u00e9tranger :<\/strong> \u201cL\u2019Ambassade de France m\u2019a fait suivre le lien pour candidater. Je ne m\u2019y attendais pas du tout, j\u2019\u00e9tais content ! Cela n\u2019a rien chang\u00e9 dans le business par contre \u00e7a m\u2019a install\u00e9 dans la communaut\u00e9 fran\u00e7aise et permis de cr\u00e9er des liens avec des institutions sur place, comme l\u2019Ambassade ou la CCI. Emmanuel Macron<\/a> a d\u2019ailleurs visit\u00e9 les locaux de mon entreprise quand il est venu au Ghana en novembre dernier. Je pense que c\u2019est indirectement li\u00e9.\u201d<\/p> Son conseil :<\/strong> \u201cPour un entrepreneur, il faut avoir de la tr\u00e9sorerie. Ici, beaucoup de choses co\u00fbtent cher, il y a de nombreux frais qu\u2019on ne peut pas forc\u00e9ment pr\u00e9voir. C\u2019est mieux d\u2019avoir de l\u2019argent de c\u00f4t\u00e9. Par exemple, l\u2019\u00e9lectricit\u00e9 est tr\u00e8s ch\u00e8re, et il arrive fr\u00e9quemment de se retrouver avec des factures exorbitantes. Sinon, trop d\u2019expatri\u00e9s viennent au Ghana avec une image fauss\u00e9e, comme s\u2019ils connaissaient d\u00e9j\u00e0 la culture parce que c\u2019est un pays africain. Certains prennent la loi \u00e0 la l\u00e9g\u00e8re. Pourtant, il faut payer ses imp\u00f4ts normalement.\u201d<\/p>\n","protected":false},"excerpt":{"rendered":" Alors que les laur\u00e9ats de l\u2019\u00e9dition 2018 des Troph\u00e9es des Fran\u00e7ais de l\u2019\u00e9tranger seront r\u00e9v\u00e9l\u00e9s ce 13 mars, portraits de deux laur\u00e9ats de l\u2019\u00e9dition 2017.\u00a0Ingrid Jean-Baptiste, laur\u00e9ate prix du publicSon parcours : En 2008, Ingrid Jean-Baptiste d\u00e9m\u00e9nage \u00e0 Los Angeles en tant que journaliste. 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\n* Chelsea Film Festival<\/a><\/p>Adrien Bouillot, laur\u00e9at \u00e9ducation<\/h3>