{"id":24375,"date":"2024-01-26T15:55:31","date_gmt":"2024-01-26T14:55:31","guid":{"rendered":"https:\/\/courriercadres.cosavostra.com\/?p=24375"},"modified":"2024-02-02T10:42:06","modified_gmt":"2024-02-02T09:42:06","slug":"hausse-des-salaires-retour-au-bureau-decouvrez-les-5-enjeux-rh-de-2024","status":"publish","type":"post","link":"https:\/\/courriercadres.cosavostra.com\/hausse-des-salaires-retour-au-bureau-decouvrez-les-5-enjeux-rh-de-2024\/","title":{"rendered":"Hausse des salaires, retour au bureau… D\u00e9couvrez les 5 enjeux RH de 2024"},"content":{"rendered":"
La question salariale sera le plus grand d\u00e9fi \u00e0 relever en 2024 pour les services RH. En cause ? Un niveau d\u2019inflation in\u00e9gal\u00e9 depuis 40 ans en France. Selon l\u2019enqu\u00eate* Robert Half, cabinet de recrutement, pr\u00e8s de 7 candidats sur 10 consid\u00e8rent l\u2019insuffisance de la r\u00e9mun\u00e9ration comme principale raison de rejet d\u2019une offre d\u2019emploi, tandis que 35 % des dirigeants craignent de ne pas pouvoir leur offrir une r\u00e9mun\u00e9ration suffisante. Si les entreprises veulent attirer ou retenir les meilleurs profils, elles devront consentir \u00e0 un effort financier \u2013 allant jusqu\u2019\u00e0 4 % d\u2019augmentation de salaire dans certaines entreprises -, ou trouver d\u2019autres leviers pour am\u00e9liorer le pouvoir d\u2019achat de leurs salari\u00e9s. 59 % pl\u00e9biscitent, par exemple, la mise en place d\u2019une prime. Cette attente co\u00efncide avec l\u2019entr\u00e9e en vigueur, en novembre 2023, de la Prime de Partage de la Valeur<\/a> par le gouvernement. Ces options restent toutefois insuffisantes pour rattraper les prix \u00e0 la consommation qui, eux, ont grimp\u00e9 de plus de 5 % en 2023, selon l\u2019INSEE. <\/p> \u00c0 lire aussi<\/p>\n \n Le second grand enjeu des services RH sera de fid\u00e9liser les talents. L\u2019enqu\u00eate souligne, en effet, que 41 % des employeurs sont confront\u00e9s \u00e0 une augmentation du turn-over. 33 % constatent une hausse du nombre de collaborateurs quittant l\u2019entreprise dans les 12 mois suivant leur embauche. Pour contrecarrer cette tendance, les services RH pourront actionner deux leviers : d\u2019une part, l\u2019am\u00e9lioration des comp\u00e9tences. Plus d\u2019un salari\u00e9 sur deux se montre favorable \u00e0 se former pour gagner en comp\u00e9tences. D\u2019autre part, le changement d\u2019orientation. Une partie des salari\u00e9s s\u2019int\u00e9resse, en effet, \u00e0 la possibilit\u00e9 de vivre de nouvelles exp\u00e9riences au sein de leur entreprise : 23 % par le biais d\u2019un changement de poste ; 21 % en d\u00e9couvrant des branches ou filiales \u00e0 l\u2019\u00e9tranger de mani\u00e8re temporaire ; et enfin, 20 % en travaillant en d\u00e9tachement chez un client, un fournisseur ou une entreprise partenaire. A noter, que ces formations internes pourraient entra\u00eener une baisse des embauches dans tous les secteurs. <\/p> \u00c0 lire aussi<\/p>\n \n Autre challenge : faire revenir les collaborateurs au bureau ! Plusieurs \u00e9tudes ont d\u00e9montr\u00e9 une baisse de la productivit\u00e9 des collaborateurs en 2023 lorsqu\u2019ils t\u00e9l\u00e9travaillent. Si certains ne voient pas d\u2019inconv\u00e9nient \u00e0 revenir en pr\u00e9sentiel, car attach\u00e9s \u00e0 la vie sociale de l\u2019entreprise, d\u2019autres en revanche, la quittent si elle leur impose de revenir au bureau. Une entreprise sur quatre a \u00e9t\u00e9 confront\u00e9e \u00e0 ce type de d\u00e9part l\u2019ann\u00e9e derni\u00e8re. Un retour en arri\u00e8re semble donc difficilement envisageable, mais met au d\u00e9fi les services RH de trouver une forme hybride de travail satisfaisante pour les deux parties. Il ne faut pas oublier que la possibilit\u00e9 de t\u00e9l\u00e9travailler reste un crit\u00e8re majeur d\u2019attractivit\u00e9 pour les entreprises : 36 % des candidats sont pr\u00eats \u00e0 refuser une offre d\u2019emploi s\u2019ils constatent un manque de flexibilit\u00e9. \u00ab\u00a0Le mod\u00e8le hybride est avantageux pour les entreprises, car il concilie les b\u00e9n\u00e9fices du t\u00e9l\u00e9travail en termes de flexibilit\u00e9 et de concentration, et du bureau pour d\u00e9velopper l\u2019intelligence collective et le travail collaboratif. Pour l\u2019organiser efficacement, il faut donner des raisons aux collaborateurs de revenir avec, par exemple, une gestion agr\u00e9able des espaces de travail ou des services propos\u00e9s de qualit\u00e9. Tout cela contribuera \u00e0 recr\u00e9er une vie de bureau positive\u00a0\u00bb, affirme Matthieu Imbert-Bouchard, Directeur g\u00e9n\u00e9ral \u00e0 Robert Half<\/a>. <\/p>\n <\/div>\n
Inflation : comment les entreprises peuvent soutenir leurs salari\u00e9s<\/h3>\n <\/a>\n <\/div>\n <\/div>\n<\/read-also-component>
2. R\u00e9tention des collaborateurs<\/strong><\/h2>
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Am\u00e9nagement des bureaux : \u00ab\u00a0Le lieu de travail doit \u00eatre encore mieux que chez soi\u00a0\u00bb<\/h3>\n <\/a>\n <\/div>\n <\/div>\n<\/read-also-component>
3. Retour au bureau<\/strong><\/h2>